Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Commission Enseignement supérieur - mercredi 28/09/2016 - Interpellation au Ministre Marcourt
Le master FLE développé par les universités forme les étudiants à l'enseignement-apprentissage du français pour un public non francophone, le français dit langue étrangère.
Le master FLE développé par les universités forme les étudiants à l'enseignement-apprentissage du français pour un public non francophone, le français dit langue étrangère.
Les étudiants reçoivent des cours de didactique et effectuent des
stages qui les sensibilisent largement à l'apprentissage du français langue
étrangère.
Comme cette formation n’est pas précisément reprise comme un
master didactique et que le libellé du diplôme ne précise pas la mention
"finalité didactique", les étudiants se voient refuser des postes
dans l'enseignement, de promotion sociale notamment. C'est inquiétant pour eux
et pour les formateurs universitaires.
En
effet, si l'accès à la profession de professeur de français langue étrangère n’est
pas assuré aux étudiants, l'intérêt du master devient très aléatoire, notamment
dans le contexte de la réforme des titres et fonctions qui rend la situation
urgente pour les jeunes diplômés. Pourtant, cette formation est essentielle vu
le nombre croissant de citoyens ne maîtrisant pas la langue française et
désirant disposer d’une bonne formation débouchant sur un diplôme reconnu.
A ce problème de la non-reconnaissance de la finalité didactique du Master FLE s’ajoute le manque de coordination au niveau de cet apprentissage. Le Ciré rappellait en 2014 que « le secteur du français langue étrangère n’a pas fait l’objet d’une politique spécifique en la matière. Dès lors, un nombre important de candidats aux cours de FLE ne parviennent pas à trouver de place, à cause d’un manque structurel important d’offre de cours, ainsi que de l’opacité de l’offre existante : les opérateurs eux-mêmes peinent à trouver les informations nécessaires à l’orientation des candidats vers des structures de cours adéquates. »
A ce problème de la non-reconnaissance de la finalité didactique du Master FLE s’ajoute le manque de coordination au niveau de cet apprentissage. Le Ciré rappellait en 2014 que « le secteur du français langue étrangère n’a pas fait l’objet d’une politique spécifique en la matière. Dès lors, un nombre important de candidats aux cours de FLE ne parviennent pas à trouver de place, à cause d’un manque structurel important d’offre de cours, ainsi que de l’opacité de l’offre existante : les opérateurs eux-mêmes peinent à trouver les informations nécessaires à l’orientation des candidats vers des structures de cours adéquates. »
Monsieur le Ministre, voici mes questions :
- Quelles sont les perspectives de reconnaissance d’une finalité didactique en FLE ?
- Envisagez-vous l’organisation le Master FLE soit désormais organisé en finalité didactique afin de permettre l’obtention d’un AESS dans ce domaine ?
- Pourquoi cette finalité n’existe-t-elle pas encore ?
- En attendant, comment assurer l’accès à la profession pour les diplômés ?
Réponse du ministre : Lien (à venir)
Résumé : Réponse peu enthousiaste et plutôt négative du Ministre Marcourt.
- Quelles sont les perspectives de reconnaissance d’une finalité didactique en FLE ?
- Envisagez-vous l’organisation le Master FLE soit désormais organisé en finalité didactique afin de permettre l’obtention d’un AESS dans ce domaine ?
- Pourquoi cette finalité n’existe-t-elle pas encore ?
- En attendant, comment assurer l’accès à la profession pour les diplômés ?
Réponse du ministre : Lien (à venir)
Résumé : Réponse peu enthousiaste et plutôt négative du Ministre Marcourt.
Il nous dit que cette situation est tributaire du titre requis pour enseigner. Il faut négocier cela avec la Ministre Schyns. J'interrogerai donc aussi la Ministre Schyns mais pourquoi le Ministre ne porte-t-il ce dossier vers sa collègue, en défendant les étudiants et diplômés en master FLE ? Les étudiants sont dans l'attente mais aussi le secteur de l'enseignement et de la formation. Ces masters en FLE forment très bien à la pédagogie mais aussi à la diversité.
J’ai appuyé la suggestion de certains professeurs FLE de trouver une solution transitoire cette année et l’année prochaine afin que, pour les détenteurs d’un diplôme
universitaire de FLE, diplômés avant juin 2019, on considère le seul titre de Master FLE comme tire didactique suffisant, "pour autant que, dans leur
formation, les étudiants aient pu suivre des cours de didactique du FLE et
des stages".
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