11 septembre 2008

Bruxelles, parent pauvre du sport francophone...

En bilan des jeux olympiques et à l’heure où la famille d’une médaillée bruxelloise francophone annonce son départ vers un autre pays pour pouvoir s’entraîner dans de meilleures conditions, l’on peut se demander si Bruxelles dispose d’infrastructures sportives suffisantes.
Les 19 communes bruxelloises ont souvent dit leurs difficultés d’offrir aux citoyens, et spécialement aux sportifs de haut niveau, les infrastructures de qualité nécessaires.
J'ai donc interrogé le minsitre Daerden chargé du Sport en Communauté française, au sujet des subventions aux centres sportifs locaux et aux centres sportifs locaux et intégrés. (question et réponse)
Il apparaît clairement dans cette réponse que Bruxelles est, de loin, le parent pauvre de la Communauté française, pourtant l’un des principaux pouvoirs subsidiant en matière de sport.
Malgré la modification du décret en 2006, force est de constater que la Région bruxelloise, bien que concentrant une population de près d’un million de personnes, dont 90% de francophones, n’a perçu, dans le cadre de ce décret, que 31 441,75 € sur une enveloppe globale de plus de 2 millions d’euros… soit moins de 2% des subsides alloués !

Le graphique (merci Renaud) met en évidence les disparités entre les provinces/région concernées.
Il n’est pas acceptable de discriminer de la sorte les habitants de la Région bruxelloise. Il convient que la Communauté française corrige cette disproportion et incite les communes bruxelloises à demander les subsides qui leur permettront d’accueillir les sportifs.

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