La Communauté française peut s’appuyer sur un vaste réseau d’enseignement spécialisé ; 31.237 élèves étaient en effet recensés au sein de cet enseignement au cours de l’année 2006-2007. Ces élèves éprouvent des besoins spécifiques qui requièrent une attention toute particulière de la part des enseignants.
Mais est-il logique que l’on ne requière aucune formation particulière des instituteurs et professeurs dans l’enseignement spécialisé ? Ceux-ci n'ont-ils pas tout à gagner d'une telle formation qui peut être bénéfique, tant pour s’occuper au mieux des élèves dans l’enseignement spécialisé que pour repérer les difficultés et aiser l’enfant qui peine dans l’enseignement ordinaire ?
Ces interrogations et constats ont été établis également lors d’auditions menées en Commission de l’Education du Parlement de la Communauté française sur l’intégration scolaire des enfants en situation de handicap. On y lit en effet qu’il convient « de rendre obligatoire dans la formation initiale des enseignants l’approche de la problématique de l’enseignement spécialisé, des besoins spécifiques des élèves et des enjeux que représente l’intégration scolaire et sociale dans tous ses aspects ».
De plus, il serait positif d’encourager plus l’intégration des enfants ayant un handicap dans les écoles ordinaires. En effet, notre enseignement doit favoriser les contacts et les apprentissages entre les élèves tout-venant et les élèves ayant des déficiences. Afin d’anticiper au mieux une telle démarche, il convient dès à présent, de préparer l’ensemble de nos enseignants à travailler dans une école de type inclusif.
Dans cette perspective, une formation appropriée pour tous les futurs instituteurs et régents / bacheliers est indispensable pour le bien-être et le suivi de ces enfants. Dans le processus de Bologne, les études sont passées de 2 à 3 ans, mais aucune formation orthopédagogique ou sensibilisation au handicap n’a été obligatoirement prévue durant les trois années, ce qui est regrettable ». Pour corriger cela, j'ai déposé, au Parlement de la Communauté française, une proposition, cosignée par Philippe Bracaval, de modification du décret relatif à la formation initiale des instituteurs et des régents / bacheliers, proposition qui a pour ambition de compléter la formation des enseignants.
La proposition rend obligatoires une formation en orthopédagogie et la réalisation d’un stage dans une école de l’enseignement spécialisé, ce qui n’était jusqu’à présent que facultatif.
Mais est-il logique que l’on ne requière aucune formation particulière des instituteurs et professeurs dans l’enseignement spécialisé ? Ceux-ci n'ont-ils pas tout à gagner d'une telle formation qui peut être bénéfique, tant pour s’occuper au mieux des élèves dans l’enseignement spécialisé que pour repérer les difficultés et aiser l’enfant qui peine dans l’enseignement ordinaire ?
Ces interrogations et constats ont été établis également lors d’auditions menées en Commission de l’Education du Parlement de la Communauté française sur l’intégration scolaire des enfants en situation de handicap. On y lit en effet qu’il convient « de rendre obligatoire dans la formation initiale des enseignants l’approche de la problématique de l’enseignement spécialisé, des besoins spécifiques des élèves et des enjeux que représente l’intégration scolaire et sociale dans tous ses aspects ».
De plus, il serait positif d’encourager plus l’intégration des enfants ayant un handicap dans les écoles ordinaires. En effet, notre enseignement doit favoriser les contacts et les apprentissages entre les élèves tout-venant et les élèves ayant des déficiences. Afin d’anticiper au mieux une telle démarche, il convient dès à présent, de préparer l’ensemble de nos enseignants à travailler dans une école de type inclusif.
Dans cette perspective, une formation appropriée pour tous les futurs instituteurs et régents / bacheliers est indispensable pour le bien-être et le suivi de ces enfants. Dans le processus de Bologne, les études sont passées de 2 à 3 ans, mais aucune formation orthopédagogique ou sensibilisation au handicap n’a été obligatoirement prévue durant les trois années, ce qui est regrettable ». Pour corriger cela, j'ai déposé, au Parlement de la Communauté française, une proposition, cosignée par Philippe Bracaval, de modification du décret relatif à la formation initiale des instituteurs et des régents / bacheliers, proposition qui a pour ambition de compléter la formation des enseignants.
La proposition rend obligatoires une formation en orthopédagogie et la réalisation d’un stage dans une école de l’enseignement spécialisé, ce qui n’était jusqu’à présent que facultatif.
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