Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Séance plénière 22/09/2016 - débat d'actualité
En cette rentrée parlementaire, j'interviendrai dans le débat d'actualité et interpellerais le ministre Marcours sur la situation des étudiants en médecine.
Nous avons appris vendredi que, pour la fixation des quotas à venir
(2022) de médecins entre Communauté française et flamande, le gouvernement
fédéral a décidé de ne pas suivre les conclusions de la commission de
planification et le cadastre dit dynamique. Nous assistons une fois de plus à un troc
inacceptable au détriment des Francophones. Si la
Wallonie et Bruxelles connaissent aujourd'hui des pénuries de médecins, c'est
parce que les quotas ont été fixés erronément depuis des années à 60/40. Le
gouvernement fédéral aurait dû octroyer le numéro aux étudiants surnuméraires
pour compenser les pertes subies par les Francophones depuis le départ,
comme le montre le cadastre dynamique.
Je voudrais interroger le
gouvernement et spécialement le Ministre Marcourt sur cette décision et ces quotas :
- La fixation de ces quotas 60/40 lèse les intérêts des francophones. Comment le gouvernement FWB compte-t-il défendre les intérêts lésés des francophones ?
- Comment le FWB a-t-elle participé à cette décision ? Quel compromis ?
- De quel troc le concours à l’entrée des études annoncé en parallèle des quotas est-il le résultat ?
De plus, ce mardi 20 septembre, le Tribunal des référés de Namur a rendu
l’arrêt ordonnant
à l’université de Namur d’inscrire en seconde année tous les étudiants ayant
réussi leur première (au – 45 crédits) mais qui ne se sont pas classés en ordre
utile au concours de sélection.
- Quel est le message du ministre aux universités, aux étudiants ? Tous les « reçus-collés » peuvent-ils s’inscrire en deuxième année ?
- Quelles conséquences en termes d’accès au numéros Inami et sur le compromis issu du gouvernement fédéral ?
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