Communiqué de presse
DéFI constate chaque jour que c’est Bart De Wever qui dirige le gouvernement fédéral : après l’aveu d’impuissance de Charles Michel qui n’a pas pu proposer aux travailleurs de Caterpillar les mêmes conditions d’accès à la prépension que pour Ford-Genk, c’est la ministre de la Santé publique qui s’incline, et le Premier ministre laisse faire.
Pourtant, sur la base d’un recensement scientifiquement irréprochable, les experts de la Commission de planification de l’offre médicale avaient conclu que pour éviter des pénuries de médecins au Sud du pays, il fallait revoir la clé de répartition du quota de numéros INAMI entre les Communautés ( actuellement 60 % pour la Communauté flamande et 40 % pour la Communauté francophone).
Elle devait passer à 56,5 %/43,5 %.
Pour Véronique Caprasse, députée fédérale DéFI, il est inadmissible de ne pas suivre l’avis des experts : “C’est une lourde responsabilité politique de ne pas prendre les mesures nécessaires pour
garantir des soins médicaux sur l’ensemble du territoire. On touche ici à la santé, voire à la vie des citoyens”
Pour Caroline Persoons, cheffe de file DéFI à la Fédération Wallonie-Bruxelles, "nous assistons une fois de plus à un troc inacceptable au détriment des Francophones. Si la Wallonie et Bruxelles connaissent aujourd'hui des pénuries de médecins, c'est parce que les quotas ont été fixés erronément depuis des années à 60/40. Le gouvernement fédéral aurait dû octroyer le numéro aux étudiants surnuméraires pour compenser les pertes subies par les Francophones depuis le départ, comme le montre le cadastre dynamique. Le gouvernement de la Communauté française s'est laissé piéger et l'accès à des études universitaires essentielles pour la santé publique va en pâtir."
La farce de l'attente du cadastre dynamique tant vanté par le MR, a duré pendant plus de deux ans et voilà les résultats jetés à la poubelle, alors même que le Conseil d'État vient de rendre des arrêts condamnant les quotas 60/40.
Pour DéFI, les intérêts flamands passent avant l'intérêt général de la Santé publique et des citoyens !
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