Numerus clausus : le problème des quotas est au fédéral. C’est là qu'il faut bouger pour garantir la qualité des soins de santé en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les FDF n’appuient pas le projet de décret fixant un concours au bout du premier bac car il a dû être pris dans un contexte inacceptable de pression du fédéral, et spécialement de l’aile flamande du gouvernent fédéral.
Sans disposer du cadastre dynamique pourtant promis et sans faire évoluer les quotas, le concours en fin de 1er bac enfonce la Fédération Wallonie-Bruxelles dans un système de quotas d’accès à la profession de médecin dépassé et totalement pénalisant pour les Francophones. La clé 60/40 qui répartit les numéros Inami entre la Flandre et la FWB ne tient compte ni des besoins de médecins, ni de l’évolution de la profession et va plonger nos soins de santé du côté francophone dans des années noires. "C’est cette clé-là et le système fédéral de quotas qui doivent évoluer. Les francophones doivent faire face à une pénurie de médecins et 75% des médecins francophones ont plus de 45 ans. Le départ du MR de la séance relève d'un bête jeu politicien, déplorable, car leur responsabilité au fédéral dans ce dossier est énorme. », fustigent les députés FDF de la FWB.
Contrairement au MR, les FDF sont restés en séance. "Nous nous abstenons sur le décret car responsables, et en la circonstance, nous tenons à ce que les étudiants qui terminent leurs études cette année et dans les années à venir disposent tous, en cas de réussite, du numéro qui leur permettra de professer. Quitter la séance, c’est pénaliser les étudiants surnuméraires et leurs parents qui se sont investis tant d’années dans des études difficiles.», précise Caroline Persoons, chef de file FDF au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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