Communiqué de presse
Les FDF
saluent la fédération des associations d’habitants survolés et demandent que la
maturité citoyenne guide les décisions politiques.
Les associations
déjouent le piège de la division inscrit en filigrane des plans
successifs, Plan Wathelet et « moratoire »,
qui envoient les avions survoler intensément des zones densément
peuplées de Bruxelles et de sa périphérie.
Caroline Persoons, présidente
bruxelloise des FDF, et Emmanuel De Bock, chef de groupe FDF au Parlement
bruxellois, saluent le courage et la volonté de 12 associations,
représentatives des habitants de Bruxelles et de la périphérie, de faire cause
commune pour exiger des mesures majeures et structurelles afin de limiter
drastiquement les inconvénients résultants du survol aérien de la Région au
sens large, au départ de Bruxelles-National.
Les FDF se réjouissent de cette
ambition commune et relèvent que l’initiative d’une charte fédératrice, prise
par le bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert, Olivier Maingain, avec l’ensemble
des comités de quartier de la commune, est aujourd’hui relayée de manière
efficace par ces associations.
"Il faut rester solidaires dans ce combat pour une meilleure qualité de vie pour toutes et tous ! C’est pourquoi nous proposons à tous les parlementaires régionaux bruxellois d’appuyer ensemble une résolution qui défend entre autres la suppression des vols de nuit au-dessus des zones les plus décemment peuplées. "
"Il faut rester solidaires dans ce combat pour une meilleure qualité de vie pour toutes et tous ! C’est pourquoi nous proposons à tous les parlementaires régionaux bruxellois d’appuyer ensemble une résolution qui défend entre autres la suppression des vols de nuit au-dessus des zones les plus décemment peuplées. "
Plus que jamais, le gouvernement
De Wever/Michel et la ministre de la mobilité, Mme Jacqueline Galant, sont au
pied du mur et doivent accepter un changement radical dans l’exploitation de
l’aéroport de Bruxelles-National.
Ce ne sont pas les quelques
petites mesures annoncées par la ministre Galant, comme l’adaptation des modes
de décollage ou d’atterrissage, qui répondront aux exigences des
associations. Il faut que le
gouvernement élabore une véritable politique aéroportuaire qui limite le rôle
de l’aéroport de Bruxelles-National à son activité de jour, qui refuse le
développement du trafic de fret durant la nuit et qui renvoie vers des
aéroports régionaux l’activité de certaines compagnies à bas prix.
Le gouvernement De Wever/Michel
devra présenter dès la rentrée de septembre un plan crédible pour répondre à
l’attente des Bruxellois, en ce qui compris ceux de la périphérie, qui ne
peuvent plus accepter que Bruxelles soit considérée comme la « poubelle
aérienne » de l’Europe.
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