En cette journée où les personnes handicapées font
normalement l’objet d’un peu plus d’attention - médiatique du moins-, les
FDF plaident pour que les pouvoirs publics donnent effectivement l'exemple de
l'inclusion.
L’inclusion, base reprise dans l’article 27 de La Convention des Nations unies
relative aux droits des personnes handicapées, passe par l'emploi, les
conditions de travail justes et favorables et l’aménagement raisonnable pour
toutes les personnes handicapées qui ont la capacité.
«En ce 03/12, nous sommes obligés de poser un constat affligeant sur
la volonté d’inclusion des personnes en situation de handicap dans les
administrations. Les quotas entre 1,5 et 3% selon le niveau de pouvoir ne
sont pas respectés. C'est spécialement clair au niveau des communes»,
précise Caroline Persoons, députée FDF au Parlement régional bruxellois.
Pour les 19 communes bruxelloises, les FDF défendent la fixation de
quotas, inexistants pour le moment, de personnes handicapées à engager dans les
administrations communales. La proposition d'ordonnance FDF déposée en
2012 par Caroline Persoons, Serge de Patoul et Gisèle Mandaila
prévoit l’obligation pour les communes bruxelloises soit à engager au moins
2,5% de personnes reconnues handicapées au sein de leur administration, soit en
cas de non-respect de quota, de compenser par la passation de contrats de
travaux, de fournitures et de services avec des entreprises de travail adapté
(ETA). Cette
proposition rejetée sous la législature précédente sera redéposée par les
députés FDF.
« Il est incroyable de constater la méconnaissance de la situation
de l'inclusion dans les administrations communales bruxelloises. Nous demandons
donc un véritable cadastre de l'emploi des personnes handicapées au niveau
communal mais aussi dans les autres niveaux de pouvoir», soulignent
Caroline Persoons et Serge de Patoul.
La situation financière des communes bruxelloises étant difficile, les
FDF plaident pour un soutien financier aux communes en vue d'atteindre les
quotas d'inclusion ou pour passer par des contrats avec les entreprises de
travail adapté.
En cette période de mise en place de la sixième réforme, les FDF
insistent aussi pour que la libre circulation des personnes en situation de
handicap entre les différentes entités fédérées soit une priorité. La
tuyauterie institutionnelle ne peut en aucun cas pénaliser ni les familles
touchées par le handicap, ni les associations qui s'occupent du handicap.
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