Communiqué de presse FDF 14.11.2014
Etudes en médecine et
en dentisterie :
les FDF demandent la
suppression du numerus clausus fédéral.
Les
FDF dénoncent l’absurdité actuelle du système de contingentement fédéral fixant
le nombre de médecins et de dentistes ayant accès à la profession et la
situation inhumaine des étudiants. Ils demandent au gouvernement fédéral l’abrogation
des quotas.
Pour Caroline Persoons, chef de file FDF
au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, « la responsabilité de la situation aberrante actuelle des étudiants
francophones et du risque de pénurie de médecins est d’abord fédérale. La
pléthore de médecins a été invoquée comme raison principale pour instaurer un
numerus clausus. Cependant, nul ne s’est jamais avancé au fédéral, ni pour la
définir ni pour la mesurer. Et, comme le prouvent les derniers chiffres
communiqués, il n’y a qu’un pas de la pléthore théorique à la pénurie réelle !
De plus, en Communauté française, devenue Fédération, les décrets de
sélection ou non sélection se sont succédés, sans vision claire. Nos
universités forment pendant plus de 7 ans des centaines de jeunes médecins, qui
travaillent d’arrache-pied pour réussir, mais dans le même temps, on ne leur
donnerait pas accès à la profession pour laquelle ils ont pourtant obtenu tous
les titres universitaires requis. Aberrant… Il est urgent de sortir de
cette situation absurde en abrogeant le numerus fédéral. »
Pour les FDF, la législation fédérale relève
actuellement de l’erreur politique. Elle cadenasse l’accès à la profession de
médecin et à celle de dentiste mais dans le même temps, on constate une pénurie
de médecins généralistes dans certaines régions de notre pays, une pénurie de
spécialistes dans les hôpitaux, spécialement les hôpitaux publics et le cadastre
de l’offre médicale, si bien gardé, annonce un avenir noir. De
plus, au
contingentement justifié par une soi-disant pléthore se greffe un débat
communautaire avec en toile de fond les chiffres des dépenses en soins de santé
brandies par certains responsables du nord du pays
C’est
pourquoi les députés FDF, à la Chambre et
au Parlement de la fédération Wallonie-Bruxelles, déposeront des textes
demandant l’abrogation. Il faut savoir que le parlement de la FWB a déjà, par
deux fois, demandé la suppression de ce numerus et cela à l'unanimité sur base
de résolutions déposées par Caroline Persoons, députée FDF au Parlement de la
Communauté française.
Le numerus clausus est pour le pouvoir fédéral ce qu’est le
décret « inscriptions » pour la Communauté française : une volonté de contrôle
et de fermeture, fondée sur des dogmes, qui
ne fait que créer des problèmes dont tout le monde pâtit.
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