Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Commission de l'Enseignement supérieur - Question orale à M. Jean-Claude MARCOURT,
Ministre de l’Enseignement supérieur
J'interrogerai le Ministre Marcourt sur le premier test d'aptitude d'entrée en médecine et ses résultats : 18 % de réussite.
"Depuis l’entrée
en vigueur du test en médecine, mis en place pour la rentrée universitaire
2013, on a abondamment commenté la mise en place éventuelle d’un test
généralisé d’entrée dans le supérieur. Ce n’est toutefois pas sur cet aspect
que je souhaite vous interroger.
Destiné à faire
prendre à l’élève conscience d’éventuelles lacunes et à mettre en place des
stratégies d’aide à la réussite, ce test semble aussi avoir un certain effet
dissuasif auprès des étudiants.
Pour l’année
académique 2012, on comptabilisait 3.448 étudiants inscrits en 1ère
année de médecine.
La presse avait
souligné en août 2013 qu’il y avait des centaines d’étudiants en moins. On constate aujourd’hui à la lecture des chiffres, que cet effet était
surestimé puisqu’au total 3.129 étudiants ont passé ce test (dont 26 % de
réussite en juillet et 18 % de réussite en septembre 2013).
On peut
toutefois considérer que la simple existence du test a découragé 9 % des
étudiants à s’inscrire.
Ce faible taux
de réussite et ses conséquences à long terme doivent faire l’objet d’une
analyse. Si l’on peut comprendre qu’on fasse passer un test écrit, le choix
d’un formulaire à choix multiple avec choix éliminatoire (perte de points en
cas d’erreur) est-il véritablement une méthode porteuse, pour des élèves non
avertis?
Il serait donc
intéressant de savoir combien d’étudiants se sont inscrits en 1ère
année de médecine en 2013-2014, malgré l’échec du test d’entrée, pour mesurer
quel en a été l’aspect dissuasif.
En
conséquence, Monsieur le Ministre peut-il me :
-
Dire
ce qui a présidé au choix d’un questionnaire à choix multiples, à choix
éliminatoires.
-
Faire
savoir combien d’étudiants se sont effectivement inscrits en première année de
médecine pour l’année académique 2013-2014, malgré l’échec au test de médecine
et par conséquent si le test a fait baisser le nombre d’étudiants inscrits.
-
Faire
part de son analyse quant à l’aspect dissuasif du test d’entrée en médecine.
-
Faire
savoir si des mesures seront prises avant les examens de la session de janvier pour
aider ceux qui ont échoué, particulièrement dans les matières scientifiques.
-
Faire
savoir l’échec au test d’entrée influera sur les mesures à mettre en place en
leur faveur soit le programme d'activités complémentaires de remédiation de
l'article 83, § 1er, alinéa 2, 2° du décret du 31.03.2004, l'étalement de
l'année d'études via le programme de remédiation visé à l'article 85, § 3, du
même décret ou enfin la réorientation vers d'autres programmes d'études du
secteur de la santé."
Question et réponse : cliquez ici (à venir)
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