15 octobre 2013

Test d’entrée en médecine

Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Commission de l'Enseignement supérieur - Question orale à M. Jean-Claude MARCOURT, Ministre de l’Enseignement supérieur


J'interrogerai le Ministre Marcourt sur le premier test d'aptitude d'entrée en médecine et ses résultats : 18 % de réussite.

"Depuis l’entrée en vigueur du test en médecine, mis en place pour la rentrée universitaire 2013, on a abondamment commenté la mise en place éventuelle d’un test généralisé d’entrée dans le supérieur. Ce n’est toutefois pas sur cet aspect que je souhaite vous interroger.
Destiné à faire prendre à l’élève conscience d’éventuelles lacunes et à mettre en place des stratégies d’aide à la réussite, ce test semble aussi avoir un certain effet dissuasif auprès des étudiants.
Pour l’année académique 2012, on comptabilisait 3.448 étudiants inscrits en 1ère année de médecine.
La presse avait souligné en août 2013 qu’il y avait des centaines d’étudiants en moins.  On constate aujourd’hui  à la lecture des chiffres, que cet effet était surestimé puisqu’au total 3.129 étudiants ont passé ce test (dont 26 % de réussite en juillet et 18 % de réussite en septembre 2013).
On peut toutefois considérer que la simple existence du test a découragé 9 % des étudiants à s’inscrire.
Ce faible taux de réussite et ses conséquences à long terme doivent faire l’objet d’une analyse. Si l’on peut comprendre qu’on fasse passer un test écrit, le choix d’un formulaire à choix multiple avec choix éliminatoire (perte de points en cas d’erreur) est-il véritablement une méthode porteuse, pour des élèves non avertis?
Il serait donc intéressant de savoir combien d’étudiants se sont inscrits en 1ère année de médecine en 2013-2014, malgré l’échec du test d’entrée, pour mesurer quel en a été l’aspect dissuasif.
En conséquence, Monsieur le Ministre peut-il me :
-        Dire ce qui a présidé au choix d’un questionnaire à choix multiples, à choix éliminatoires.
-        Faire savoir combien d’étudiants se sont effectivement inscrits en première année de médecine pour l’année académique 2013-2014, malgré l’échec au test de médecine et par conséquent si le test a fait baisser le nombre d’étudiants inscrits.
-        Faire part de son analyse quant à l’aspect dissuasif du test d’entrée en médecine.
-        Faire savoir si des mesures seront prises avant les examens de la session de janvier pour aider ceux qui ont échoué, particulièrement dans les matières scientifiques.

-        Faire savoir l’échec au test d’entrée influera sur les mesures à mettre en place en leur faveur soit le programme d'activités complémentaires de remédiation de l'article 83, § 1er, alinéa 2, 2° du décret du 31.03.2004, l'étalement de l'année d'études via le programme de remédiation visé à l'article 85, § 3, du même décret ou enfin la réorientation vers d'autres programmes d'études du secteur de la santé."


Question et réponse : cliquez ici (à venir)

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