Communiqué de presse
Le Parlement de la
Fédération Wallonie-Bruxelles a mis en place un nouveau règlement avec
l'institution de débats thématiques en séance plénière. Les membres de la
Conférence des présidents du Parlement ont décidé de limiter l'accès à ces
débats thématiques aux seuls groupes politiques reconnus au sein du
Parlement. Ce mercredi 14
novembre, deux débats thématiques étaient programmés. Le premier sur la gratuité
et la démocratisation de l'enseignement supérieur, le second sur les
perspectives de la réforme du paysage de l'enseignement supérieur.
« Ces
matières sont importantes et nous tiennent particulièrement à cœur explique
la députée FDF Caroline PERSOONS. Je ne comprends pas qu’on puisse ainsi nous
interdire d’intervenir dans ce débat qui est un enjeu essentiel en Communauté
française. En refusant de nous donner la parole, le Président du Parlement bride
le débat démocratique, belle leçon de démocratie… De quoi a-t-on peur? Comment
peut-on ainsi justifier l’interdiction de parole à des députés ? »
Pour rappel, et ce
malgré des demandes répétées, les députés FDF au Parlement de la Fédération
Wallonie-Bruxelles n'ont droit à aucun collaborateur et à aucune aide
quelconque. « C’est le seul Parlement de Belgique qui traite ses députés de
cette manière. Aujourd’hui les partis traditionnels nous privent même du droit
de parole. Le stade après, ce sera de nous interdire de siéger ? Où cela va-t-il
s’arrêter ? », s’interroge Caroline Persoons.
« Ce système est
inacceptable. Les FDF forment un groupe politique reconnu au Parlement
bruxellois et ont dès lors droit à des députés au Parlement de la FWB. Une fois
qu'ils entrent dans cette assemblée, ils n'ont plus droit à rien, même plus le
droit à la parole ! C'est de la démocratie de boutiquiers issus des petits
arrangements entre les partis traditionnels ! », concluent Caroline
PERSOONS et Didier GOSUIN.
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