A la suite des déclarations du Ministre Marcourt qui veut "déconstruire la Communauté française et régionaliser l'enseignement" et sur base de la demande du bureau des FDF, Didier Gosuin, Olivier Maingain et moi avons tenu ce mercredi une conférence de presse.
La ligne d'analyse des FDF est la suivante (texte de la conférence de presse) :
- Nous sommes dans une situation où les défis économiques et sociaux sont immenses. Et le premier défi est de réussir les objectifs fixés par la stratégie de Lisbonne pour former valablement les forces vives de demain.
- Les FDF refusent les faux-fuyants. Dans plusieurs domaines, les performances des Wallons et des Bruxellois se situent en-dessous de la moyenne des autres Régions européennes. Nos faiblesses sont importantes (pauvreté, sous-qualification, taux d'échec scolaire, taux de chômage des jeunes) mais il faut pour les résoudre non pas nous diviser mais bien au contraire, prendre les choses en mains ensemble.
- Les défis essentiels pour les francophones sont d'une part miser sur le capital humain. Il est plus que temps de remettre la formation au cœur des projets de notre société, de rendre autonomie et confiance aux directions d'écoles, de débureaucratiser et moderniser les rapports entre administration et monde scolaire. C'est pourquoi, plutôt que de vouloir régionaliser l’enseignent, nous demandons que de toute urgence une réforme de monde scolaire qui rassemble tous les acteurs, une nouveau pacte scolaire. D'autre part, il est essentiel de rationaliser les organes que les pouvoirs publics ont multiplié à outrance ces dernières années. Les francophones ont 10 ans pour réaliser cette réforme et mettre la Wallonie et Bruxelles dans les conditions de prendre leur destin en main.
Les FDF proposent dès lors qu’une commission parlementaire mixte composée de parlementaires issus des Parlements wallons, francophone bruxellois et de la Communauté française passe au peigne fin toutes les structures et lieux de décision ou d’exécution des politiques afin de :
• lister de manière exhaustive l’ensemble des acteurs publics présents dans tous les domaines (socio-économique, environnemental, etc.) ;
• supprimer les outils excédentaires ou redondants au profit des outils indispensables pour combler le retard des Régions wallonne et bruxelloise.
(texte de la proposition de modification du règlement du Parlement)
• lister de manière exhaustive l’ensemble des acteurs publics présents dans tous les domaines (socio-économique, environnemental, etc.) ;
• supprimer les outils excédentaires ou redondants au profit des outils indispensables pour combler le retard des Régions wallonne et bruxelloise.
(texte de la proposition de modification du règlement du Parlement)
Plutôt que déconstruire la Fédération Wallonie-Bruxelles, il faut la construire, plutôt que de diviser les francophones, il faut les rassembler. Plutôt que palabrer, il faut agir.
Au « Plan W », projet pré-séparatiste et sans avenir, les FDF préfèrent un « Plan F » qui rassemble les francophones autour d’un objectif commun : investir dans le potentiel humain pour rencontrer les objectifs de Lisbonne et de la stratégie Europe 20/20 afin de donner aux Wallons et aux Bruxellois une perspective d’avenir.
Au « Plan W », projet pré-séparatiste et sans avenir, les FDF préfèrent un « Plan F » qui rassemble les francophones autour d’un objectif commun : investir dans le potentiel humain pour rencontrer les objectifs de Lisbonne et de la stratégie Europe 20/20 afin de donner aux Wallons et aux Bruxellois une perspective d’avenir.
Que ce soit à l’intérieur de l’Etat belge dans cette logique, chère aux FDF, de fédéralisme solidaire. Ou que ce soit en dehors de cette Belgique fédérale telle qu’elle existe aujourd’hui si le Nord du pays poursuit sa stratégie d’un séparatisme dont le fédéralisme de combat n’est que le poste avancé.
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