Ce matin, j'interpellerai aussi la Ministre Simonet sur le transport scolaire des enfants fréquentant l’enseignement spécialisé. Et le Ministre Kirr sur le même sujet vendredi au Parlement de la Cocof.
En effet, les difficultés persistent et les situations problématiques de durée des transports scolaires perdurent.
Le 27 octobre, à l’initiative de l’Afrahm, était organisée une sensibilisation aux problèmes liés au transport scolaire des enfants fréquentant l’enseignement spécialisé.
L’expérience fut assez frappante : 2 heures de car pour faire 27 km de l’école au domicile d’une des élèves.
Pour rappel, le 25 mai dernier, le Parlement de la Communauté française adoptait à l’unanimité une résolution. Celle-ci demande entre autres au gouvernement :
« - de poursuivre et intensifier les contacts entrepris lors de la réunion conjointe des gouvernements francophones du 28 octobre 2010 et en particulier les travaux du groupe de travail constitué à cette occasion en vue de répondre au mieux aux différents aspects de la problématique du transport scolaire et de l’offre scolaire en matière d’enseignement spécialisé ;
— d’apporter dans les meilleurs délais une réponse adaptée aux lacunes de l’offre scolaire en matière d’enseignement spécialisé telles qu’elles ont été identifiées par le Conseil général
de concertation de l’enseignement spécialisé et validées, après mise à jour, par le Gouvernement de la Communauté française, en priorité dans les régions dans lesquelles les carences sont les plus manifestes ;
— de poursuivre les efforts entrepris en vue de développer l’intégration scolaire des enfants à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire chaque fois qu’elle peut s’avérer appropriée ;
d’organiser la mise à disposition en ligne d’une information complète sur les implantations scolaires de l’enseignement spécialisé par régions, par types et par réseaux ».
Nous savons combien la situation est souvent difficile pour les jeunes qui fréquentent l’enseignement spécialisé et qui empruntent le transport scolaire organisé soit par la Région wallonne, soit par la Cocof. J’aimerais interroger la ministre pour savoir où en sont les concertations au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles et évoquer aussi les situations des enfants concernés par un projet d’intégration ou d’inclusion scolaire.
Je mettrai en avant les questions soulevées par l’Afrahm, entre autres :
- l’absence d’un accueil pré et post-scolaire souvent problématique pour les parents qui souhaitent mener une vie professionnelle normale.
- une meilleure répartition géographique des établissements d’enseignement spécialisé. Je reste convaincue que la voie et l’inclusion des enfants dans l’enseignement ordinaire quand faire se peut et l’intégration de classes spécialisées dans les bâtiments de l’ordinaire permettront des réponses adéquates.
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