Le vendredi 13 mars dernier, comme il le fait inlassablement depuis 25 ans, Monsieur Henri Kichka, rescapé des camps nazis, un des rares derniers survivants de la Shoa, a témoigné de son expérience concentrationnaire à l'Athénée « Bruxelles 2 » à Laeken.
La presse d'aujourd'hui nous révèle que lors de ce témoignage, devant près de 150 élèves, filmé à l’initiative de la direction, un professeur a relativisé le récit du rescapé de la Shoa, le qualifiant de « largement exagéré ». De manière confuse, ce professeur aurait, pour justifier sa position, cité les thèses négationnistes de Roger Garaudy et parlé également de Gaza.
La direction de l’Athénée a déclaré qu’elle ne laissera pas l’affaire sans suites. Une enquête administrative a été ouverte.
La presse d'aujourd'hui nous révèle que lors de ce témoignage, devant près de 150 élèves, filmé à l’initiative de la direction, un professeur a relativisé le récit du rescapé de la Shoa, le qualifiant de « largement exagéré ». De manière confuse, ce professeur aurait, pour justifier sa position, cité les thèses négationnistes de Roger Garaudy et parlé également de Gaza.
La direction de l’Athénée a déclaré qu’elle ne laissera pas l’affaire sans suites. Une enquête administrative a été ouverte.
J'ai déposé une interpellation à l'adresse du Gouvernement de la Communauté française.
A l’heure où certains professeurs d’histoire renoncent à traiter du sujet de la Shoa dans certaines écoles en Communauté française, à l’heure des amalgames, de l’importation du conflit israélo-palestinien, de la banalisation de certains propos antisémites et négationnistes, il est essentiel de défendre et garantir nos valeurs universelles et agir en conséquence.
S’ils sont avérés, les propos tenus par ce professeur tombent sous le coup de la loi du 23 mars 1995 tendant à réprimer la négation, la minimisation, la justification ou l'approbation du génocide commis par le régime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale.
Le mardi 10 mars dernier, notre Parlement a voté le décret relatif à la « transmission de la mémoire des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre ».
Compte tenu de ce qui précède, outre l’enquête administrative, j’aimerais savoir si une action judiciaire, au pénal, pour infraction à la loi de 1995, a été ou sera intentée ?
Les faits sont graves, ils reflètent un malaise latent, notamment des professeurs d’histoire. Au-delà du décret voté le 10 mars dernier, ce sont les valeurs de notre enseignement qui sont ébranlées. La Communauté française va-t-elle aller plus loin qu’une enquête administrative ? A-t-elle prévu de se constituer partie civile dans le cadre d’une procédure judiciaire ?
Les écoles, les parents, les élèves doivent pouvoir compter sur des professeurs bien formés et passeurs de valeurs démocratiques et de mémoire. La formation initiale et continuée des professeurs est essentielle pour que tous les jeunes soient demain des citoyens, vecteurs de démocratie, maillons de progrès et de respect dans notre société.
A l’heure où certains professeurs d’histoire renoncent à traiter du sujet de la Shoa dans certaines écoles en Communauté française, à l’heure des amalgames, de l’importation du conflit israélo-palestinien, de la banalisation de certains propos antisémites et négationnistes, il est essentiel de défendre et garantir nos valeurs universelles et agir en conséquence.
S’ils sont avérés, les propos tenus par ce professeur tombent sous le coup de la loi du 23 mars 1995 tendant à réprimer la négation, la minimisation, la justification ou l'approbation du génocide commis par le régime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale.
Le mardi 10 mars dernier, notre Parlement a voté le décret relatif à la « transmission de la mémoire des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre ».
Compte tenu de ce qui précède, outre l’enquête administrative, j’aimerais savoir si une action judiciaire, au pénal, pour infraction à la loi de 1995, a été ou sera intentée ?
Les faits sont graves, ils reflètent un malaise latent, notamment des professeurs d’histoire. Au-delà du décret voté le 10 mars dernier, ce sont les valeurs de notre enseignement qui sont ébranlées. La Communauté française va-t-elle aller plus loin qu’une enquête administrative ? A-t-elle prévu de se constituer partie civile dans le cadre d’une procédure judiciaire ?
Les écoles, les parents, les élèves doivent pouvoir compter sur des professeurs bien formés et passeurs de valeurs démocratiques et de mémoire. La formation initiale et continuée des professeurs est essentielle pour que tous les jeunes soient demain des citoyens, vecteurs de démocratie, maillons de progrès et de respect dans notre société.
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