Voici la carte blanche de Françoise Schepmans et moi-même, publiée dans le Soir de ce jour :
Ces derniers jours, le MR a traversé une forte tempête, où l’intérêt général a trop souvent été balayé d’un revers de la main, où les valeurs même du Mouvement Réformateur ont été mises à mal. Les dissensions et les querelles, hélas inhérentes à l’action politique, surtout à l’approche des élections, ont fait la une de tous les médias, prenant le pas pour nous sur l’essentiel : le développement de nos valeurs et la défense de Bruxelles.
Le débat au sein d’une formation politique est essentiel, sain mais parfois difficile. Le MR rassemble des femmes et des hommes issus de partis politiques distincts, avec des sensibilités parfois différentes. Face à la pensée unique, nous tenons à notre liberté de penser, d’agir, d’entreprendre. Cette liberté et la diversité qui compose le Mouvement peuvent être une faiblesse dont certains profitent mais elles sont surtout un moteur, une force. Si les différences s’étalent parfois dans la presse, elles ne doivent pas occulter nos objectifs communs. Militants comme mandataires, nous sommes mus par la même volonté démocratique de faire progresser notre société en respectant la liberté de chacun et de faire évoluer l’Etat en veillant à la solidarité et à l’émancipation de tous. Comme l’écrivait Jean Guéhenno, « il s’agit d’aider chacun à devenir soi, le meilleur « soi ». Ce serait cela la démocratie. »
A l’image de Bruxelles, la diversité est la richesse de notre mouvement.
Fort de cette diversité sociale et philosophique, le MR est un mouvement politique expérimenté, première force politique en nombre de bourgmestres et de conseillers dans les dix-neuf communes de la Région et les six communes à facilités de la périphérie. Nous connaissons dans nos communes des situations et des besoins parfois fort différents mais nous défendons une même vision de Bruxelles.
Pleinement investies l’une chez les Libéraux Bruxellois, l’autre au FDF, nous partageons la volonté de donner à Bruxelles une énergie nouvelle. Depuis la création du Mouvement et plus particulièrement depuis près de cinq ans comme chefs de groupe au Parlement régional bruxellois et au Parlement francophone bruxellois (Cocof), nous pouvons confirmer que notre groupe, dans ses différentes composantes, fonctionne, travaille, débat,… Sans relâche, nous avons mené une opposition constructive qui s’est distinguée par sa force de propositions, d’interpellations et de questions afin d’améliorer le quotidien des Bruxellois.
Notre souhait aujourd’hui est de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire le quotidien des Bruxelloises et des Bruxellois : emploi, logement, mobilité, qualité de vie, formation.
Bruxelles, région à part entière, capitale de l’Union européenne et de la Belgique, doit avant tout veiller à réussir sa viabilité financière et son indépendance institutionnelle. L’avenir de Bruxelles et celui de la Wallonie sont indissociablement liés. A cet avenir commun, nous associons pleinement les Francophones de la périphérie bruxelloise.
C’est comme cela que Bruxelles restera maître de son destin et pourra éviter la dualisation et même la parcellisation vers laquelle l’équipe Picqué l’a engagée. Le bilan de l’équipe en place est bien pâle : un très haut chômage des jeunes, un enseignement en mauvais état, un transport en commun trop cher, un plan logement en échec, une ville souvent sale et peu sure, des administrations empêtrées dans des cadres linguistiques obsolètes….
Il faut un changement de cap et des objectifs clairs : le temps des plans et des effets d’annonce est révolu ! Les défis de Bruxelles sont importants : défi socio-économique - sans formation, point de salut -, défi environnemental et de la mobilité, défi du logement et de l’accès à la propriété, défi de l’image de Bruxelles, phare de l’Europe, défi institutionnel pour une région reconnue à sa vraie dimension.
Faire vivre et respirer la Région bruxelloise, c’est donner du souffle à tout le pays.
Bruxelles, région à part entière, capitale de l’Union européenne et de la Belgique, doit avant tout veiller à réussir sa viabilité financière et son indépendance institutionnelle. L’avenir de Bruxelles et celui de la Wallonie sont indissociablement liés. A cet avenir commun, nous associons pleinement les Francophones de la périphérie bruxelloise.
C’est comme cela que Bruxelles restera maître de son destin et pourra éviter la dualisation et même la parcellisation vers laquelle l’équipe Picqué l’a engagée. Le bilan de l’équipe en place est bien pâle : un très haut chômage des jeunes, un enseignement en mauvais état, un transport en commun trop cher, un plan logement en échec, une ville souvent sale et peu sure, des administrations empêtrées dans des cadres linguistiques obsolètes….
Il faut un changement de cap et des objectifs clairs : le temps des plans et des effets d’annonce est révolu ! Les défis de Bruxelles sont importants : défi socio-économique - sans formation, point de salut -, défi environnemental et de la mobilité, défi du logement et de l’accès à la propriété, défi de l’image de Bruxelles, phare de l’Europe, défi institutionnel pour une région reconnue à sa vraie dimension.
Faire vivre et respirer la Région bruxelloise, c’est donner du souffle à tout le pays.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de laisser votre avis et vos suggestions.