La liberté de la presse est une liberté fondamentale, garantie par la Constitution et tous les textes internationaux de protection des droits de l’homme. Mais cette liberté peut être mise à mal par des régimes politiques, par des pouvoirs commerciaux,... par la crise économique aussi.
C’est sur fond de crise économique, sur fond d’Etats généraux de la presse organisés en France, sur fond de licenciement au Vif L’Express, que nous devons être attentifs à cette liberté essentielle au Parlement de la Communauté Wallonie-Bruxelles.
C’est sur fond de crise économique, sur fond d’Etats généraux de la presse organisés en France, sur fond de licenciement au Vif L’Express, que nous devons être attentifs à cette liberté essentielle au Parlement de la Communauté Wallonie-Bruxelles.
Les éditeurs et grands quotidiens francophones ont rencontré les ministres wallons et de la Communauté française pour évoquer entre autres, la création avec garanties régionales, d'une société finançant les projets numériques du secteur.
Si le partenariat entre Communauté française et Région wallonne apparaît dès l'entame de ces négociations, via la présence du ministre Marcourt et la double casquette du ministre-président Demotte, j'ai interrogé la Ministre de la Culture pour savoir quels sont les contacts avec la Région bruxelloise. (Voir mon intervention) Le gouvernement conjoint Communauté française – Région wallonne tel qu’annoncé sera-t-il ouvert au gouvernement de la Région bruxelloise ? Le ministre-président Picqué ou le ministre de l'Economie bruxelloise sont-ils associés? Quelle forme prendra cette société? Tricéphale ? Je ne suis guère rassurée sur cette question. Je crains que comme pour Wallimage et la société Start, Bruxelles ne soit mise de côté au risque de pénaliser à un moment les éditeurs qui ont siège à Bruxelles.
Personnellement, je crois qu’il faut procéder en deux temps, selon des modus operandi différents, pour répondre à des problématiques différentes :
- dans l’immédiat, voir et répondre aux conséquences que la crise économique et financière peut avoir sur la presse écrite,
- ensuite, mais sans doute de façon plus sereine après les échéances électorales, préparer des Etats généraux, évaluer l’application du décret de 2004, penser au développement des nouveaux moyens d’information, garantir surtout une vraie liberté de la presse.
- dans l’immédiat, voir et répondre aux conséquences que la crise économique et financière peut avoir sur la presse écrite,
- ensuite, mais sans doute de façon plus sereine après les échéances électorales, préparer des Etats généraux, évaluer l’application du décret de 2004, penser au développement des nouveaux moyens d’information, garantir surtout une vraie liberté de la presse.
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