En ce 20 mars, DéFI propose la création à Bruxelles
d’un centre culturel de la Francophonie internationale.
A l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, ce mercredi
20 mars, DéFI rappelle
son attachement à la langue française, vecteur d’ouverture et d’échanges.
Même si elle n’est pas toujours leur langue première, les Wallons
et les Bruxellois ont la langue française en partage et c’est le plus puissant
levier de leur unité, de leur cohésion culturelle et sociale. En raison du
rayonnement de cette langue, ils ont la chance de partager une culture et des
références intellectuelles avec des millions de femmes et d’hommes qui, à
travers le monde, confient leurs espoirs à la langue française.
Pour la députée caroline Persoons qui a
interrogé au Parlement francophone bruxellois sur le sujet (lien vers le document parlementaire), « la
Francophonie institutionnelle se doit d’être plus volontaire pour répondre à la
confiance de ses citoyens, à commencer par les Wallons et les Bruxellois.
L’enthousiasme et la force avec laquelle de nombreux pays africains partagent
la langue française et adhérèrent à la Francophonie internationale doivent nous
servir d’exemple. Un centre culturel devrait être à Bruxelles à la
francophonie, ce qui permettra de faire vivre la diversité par la culture et la
découverte réciproque d’artistes du monde entier. »
La langue française est en effet la cinquième langue mondiale. 300
millions de personnes la parlent sur les cinq continents, dont près de la
moitié en Afrique. Elle est la langue d'enseignement pour 80 millions
d'individus et une langue étrangère dans 115 pays. Elle est enseignée à 50
millions de personnes et est une langue officielle dans 32 États, ainsi que
dans la plupart des organisations internationales.
Dans le cadre de la Journée internationale de la francophonie, la
Fédération Wallonie-Bruxelles fait la promotion de notre langue via de
multiples activités proposées pendant plusieurs jours. Il est positif pour DéFI que l'on prenne
conscience du patrimoine immatériel et culturel que représente la langue. Nous
devons en être fiers. Les jeux de langage sont également une bonne chose,
permettant de maîtriser la langue sans le stress occasionné par sa grammaire.
La langue est, en outre, un merveilleux outil pour formuler sa pensée.
Pour assurer et renforcer la langue française en
Fédération Wallonie-Bruxelles et à travers le monde, DéFI propose le
renforcement de :
ü L’approche diplomatique bilatérale et
multilatérale, en mettant l’accent sur la Francophonie :
Ø En
bilatéral : priorité aux relations les partenaires francophones, tout particulièrement en Afrique,
les pays émergents.
Ø En
multilatéral :
- poursuivre l’engagement au sein de la
Francophonie multilatérale (OIF, AUF, etc.)
- Devant les instances multilatérales, DéFI
exigera le respect des décisions de justice et des recommandations internationales en
matière de droits linguistiques.
ü des
politiques de promotion de la langue française (envois de lecteurs et de formateurs à l’étranger, bourses,
plan d’action pour le français dans les institutions internationales).
--> la place de la langue française à Bruxelles : la place de Bruxelles, comme capitale belge et internationale est essentielle. L’usage de la langue française doit y être davantage encouragée, que ce soit dans l’espace public ou dans les institutions internationales.
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