Pour DéFI, il faut renforcer la Fédération Wallonie-Bruxelles et réformer son mode de fonctionnement.
Pour les députés Caroline Persoons et Emmanuel De Bock, chefs de groupe DéFI au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et au Parlement bruxellois, cela fait maintenant 12 mois que la coalition PS-CDH du Gouvernement wallon attaque la Fédération Wallonnie-Bruxelles. Paul Magnette est en train d’offrir à Bart De Wever ce qu’il attend : la division des Francophones.
Dans l’Echo du 19 décembre dernier, Paul Magnette expliquait le manque de visibilité de son Gouvernement par la répartition des compétences entre Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie. Rudy Demotte a timidement répondu que c’était prématuré alors que Magnette se donne 6 mois et aurait commencé des rencontres informelles. Ce matin, Maxime Prévôt en remet une couche appelant à la régionalisation totale du tourisme et du sport. Quo vadis ?
Pour les Démocrates Fédéralistes Indépendants, la Fédération Wallonie-Bruxelles est indispensable tant dans l'architecture institutionnelle belge que pour l'efficacité des politiques culturelles, d’enseignement et d'aide à la jeunesse. Cependant, ses modalités de fonctionnement avec la Région wallonne et la Commission communautaire française de Bruxelles doivent être réformées d’urgence. Ce n’est pas en la dépeçant et en se repliant sur soi-même qu’on résoudra les défis des Francophones du pays.
"Avant de parler compétences, il faudrait améliorer la gouvernance. Doubler le coût des cabinets ministériels après le recasage des ministres PS-CDH n’était pas une bonne chose. DéFI demande donc de supprimer les ministres et cabinets actuels et de les remplacer par des ministres du Gouvernement bruxellois et du Gouvernement wallon, avec une présidence tournante.", précisent Caroline Persoons et Emmanuel De Bock.
Quant aux compétences, DéFI ne veut pas d’une confiscation du débat par les régionalistes wallons. Il faut un vrai débat national entre les entités concernées et une consultation populaire pour donner de la légitimité démocratique.
En matière sportive, cela a-t-il du sens d’avoir deux politiques francophones concurrentes ? Va-t-on avoir trois ligues sportives bruxelloise, flamande ou wallonne ? A l’heure où les synergies et la mise en commun est le mot d’ordre dans les autres pays, la Wallonie est en train de prendre le chemin inverse et de s’isoler. Or face aux enjeux institutionnels qui attendent les Francophones en 2019, Wallons et Bruxellois doivent unir leurs forces pour affronter leur destin commun plutôt qu’à le fuir.
Enfin, le renforcement de la Wallonie passe aussi par le renforcement de Bruxelles dans la Fédération Wallonie-Bruxelles et dans l'Europe. Il faut que la Communauté française devienne une vraie Fédération et tienne compte de l’ensemble de ses entités.
Ils interpelleront demain en plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que vendredi en plénière Cocof et Région.
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