COMMUNIQUE DE PRESSE
En ces jours de rentrée des classes où
certains élèves, principalement de la Région bruxelloise et de la périphérie,
n’ont toujours pas d’école au niveau secondaire mais également en maternelle et
en primaire, les FDF déplorent la légèreté avec laquelle le gouvernement
francophone PS-CDH aborde cette situation d’urgence pour les familles et les
directeurs.
Pour Caroline Persoons, chef de file FDF à la
Fédération Wallonie-Bruxelles, « la situation inacceptable des familles
sans école et des directions d’écoles submergées de demandes, nécessitent
d’urgence une autre prise de responsabilité politique.»
Les parlementaires FDF au Parlement de la
Fédération Wallonie-Bruxelles, Joëlle Maison, Emmanuel De Bock et Caroline
Persoons, dénoncent l’opacité qui entoure le nombre de places disponibles et la
situation réelle des listes d’attente dans les écoles. Ils demandent une
information complète sur la situation et déposeront une proposition visant
la création d’urgence d’une commission d’enquête parlementaire. Cette
commission doit aboutir à un rapport complet et public du Parlement permettant
d’évaluer objectivement le nombre de places nécessaires pour faire face à l’avenir.
«Ce premier septembre à 10h30, à la demande
expresse de la Ministre de l’Education, Joëlle Milquet, le Service Inscription
de la Fédération Wallonie-Bruxelles a exigé des directions d’écoles
fondamentales de la commune d’Uccle, de lui communiquer, ce jour avant midi,
le nombre de places disponibles dans nos établissements. Ce que les directeurs
d’écoles sont bien en peine de faire, étant donné que dans l’état actuel
de notre législation, aucun outil ne leur permet d’omettre de leurs registres
un élève qui ne se présente pas le jour de la rentrée scolaire. Les chiffres ne sont
donc pas définitifs avant le passage du vérificateur, prévu à la fin du mois de
septembre… »
En attendant et pour améliorer concrètement
la situation des familles et des écoles, les FDF proposent, à la suggestion de
Michel De Herde, échevin de l’Enseignement de Schaerbeek, deux solutions
simples afin de résoudre les problèmes liés aux multiples inscriptions et aux
«élèves fantômes» : «Il serait simple, juste et efficace d’imposer aux
parents de faire un choix définitif d’école au 1er septembre lorsqu’ils ont
inscrit leur enfant dans plusieurs établissements. De même, il conviendrait que
la FWB autorise les écoles à rayer de leur registre d’inscrits, les enfants qui
ne s’y présentent pas, sans raison valable, disons dans les cinq premiers jours
d’école. »
La situation
pénible vécue par certaines familles et par les écoles face au manque de places
et de professeurs, empêche la prise en compte des véritables enjeux de
l’enseignement. L’enseignement et la formation sont des leviers
essentiels dans notre société en particulier face à l’évolution actuelle de la
société. L’école doit pouvoir disposer d’outils, de moyens nécessaires,
d’enseignants qualifiés et motivés afin de doter les élèves de compétences
réelles.
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