Fin de la gratuité dans les académies : fin de la culture pour tous ?

Communiqué de ce 2 décembre 2013

"Les mesures proposées par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du débat budgétaire, visant à fixer désormais un droit d’inscription de 17 € dans les académies sont tout à fait injustifiées.

« Nous connaissons parfaitement la situation pécuniaire et budgétaire de la Communauté. Ce n’est pas une raison suffisante pour renflouer à la hauteur d’ 1 million € les caisses de la Communauté en fin de législature sur le dos des académies : cela constitue une atteinte au droit à la culture pour tous », précise Caroline Persoons.

Outre le fait que cela risque de priver de très nombreux enfants et personnes de milieux plus précarisés de ce droit dans des domaines aussi divers que la musique et les arts de la parole, c’est ouvrir la porte à des surcharges administratives substantielles pour le personnel administratif voire à des pertes d’emplois dans ces institutions.

"Ce type de mesures aura pour effet de rejeter encore plus dans l’ombre l’éducation artistique, déjà réduite à la portion congrue dans les horaires scolaires, une éducation pourtant fondamentale et structurante pour un enfant. C’est aussi méconnaître le rôle pédagogique et d’accompagnement des académies dans le développement des enfants », conclut Caroline Persoons. Les FDF exigent donc un moratoire sur cette décision déloyale à l’égard d’un secteur de qualité."

Appuyez la pétition : www.petition.be

Plus de 12.000 signature en quelques jours sur petition.be

"Un million d’économies, mais pour quel avenir culturel et artistique !

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est sur le point de voter en catimini un décret selon lequel les élèves actuellement exemptés (enfants de moins de 12 ans, chômeurs, handicapés…) devront payer un droit d’inscription de 17 € à partir de la prochaine rentrée scolaire.
(...) Nous demandons que cette mesure soit abandonnée et que nos autorités, en charge de l’éducation et de la culture, revoient leur copie afin de promouvoir l’enseignement des arts et de la culture, plutôt que de le saboter."