Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles - Question écrite à la ministre de l'Education
Si la formation continuée des professeurs est essentielle, il faut remarquer que de nombreux parents rencontrent bien des difficultés lors des journées pédagogiques organisées dans les écoles de leurs enfants. Obligatoire pendant 6 demi journées, la formation en cours de carrière
permet aux enseignants de sortir de leur cadre quotidien, de la routine et,
avec des spécialistes et des collègues, de se pencher « en
profondeur » sur une thématique déterminée.
Le rôle de formation continuée dans la qualité de l’enseignement est
donc essentiel, mais nombreux sont les aspects pratiques qui rendent le
processus difficile à organiser. Le remplacement
des enseignants pendant ces périodes de formation est l’un de ces éléments.
Les parents se plaignent des difficultés liées aux Journées
pédagogiques et aux formations suivies par les enseignants, parce qu’aucune activité
de remplacement n’est organisée pour les élèves. Pendant les jours de formation
« Macro » càd interréseaux, les enfants ne sont pas tenus d’être
présents et sont supposés rester à la maison. Dans
le meilleur des cas, ils se voient confiés à des garderies organisées par
l’école et à charge du pouvoir organisateur. Pour les formations individuelles,
le remplacement de l’enseignant n’est pas toujours possible non plus.
C’est sur la Direction que retombe la responsabilité d’organiser les
inscriptions à ces garderies, de rédiger les avis, de mettre en place une
équipe d’accueil en quantité adaptée, de stimuler les animateurs pour préparer
des activités intéressantes, d’organiser le travail des maîtres spéciaux lors
d’une conférence pédagogique (leur demander d’animer tel atelier, tel petit
tournoi sportif, …).
La Fédération Wallonie Bruxelles prévoit un budget pour financer les
heures de remplacement par des enseignants engagés à titre temporaire à cet
effet, mais aussi pour certaines activités d’animation (APAs) par des
associations. C’est positif pour éviter que les enfants perdent leur temps en
garderie.
Toutefois, ce budget est très limité et nombre de demandes sont
refusées sur base des critères de priorités mis en place (petites écoles,
encadrement différencié,…).
Il me revient également que la charge administrative relative à la
demande d’activités d’animation est très lourde et qu’elle se solde
généralement par une réponse négative, toujours pour ces raisons de priorités.
J'ai dès lors déposé une série de question à l'adresse de la Ministre :
"Madame la Ministre, mes questions sont les suivantes :
- Quel est le montant annuel de l’enveloppe consacrée d’une part aux remplacements par des enseignants engagés ou stagiaires et d’autre part, aux activités d’animation en 2010, 2011, 2012 et 2013 ?
- Pouvez-vous me dire pour l’année scolaire 2012-2013:- combien de journée de remplacement par des enseignants ont eu lieu dans les écoles organisées par la Fédération Wallonie Bruxelles ?- combien de journée de remplacement par des enseignants ont eu lieu dans les écoles subventionnées par la Fédération Wallonie Bruxelles ?- combien de journées d’activités pédagogiques d’animation ont eu lieu dans les écoles organisées par la Fédération Wallonie Bruxelles ?- combien de journées d’activités d’animation ont eu lieu dans les écoles subventionnées par la Fédération Wallonie Bruxelles ?
- La charge administrative de cette organisation est assez lourde et il faut obtenir une autorisation préalable avant de faire appel à une asbl pour une activité de remplacement. Combien de temps faut-il en moyenne pour obtenir une réponse de l’administration, qu’elle soit favorable ou non? Comment pourrait-on simplifier cette procédure ?
- Qui habilite les associations à organiser ces activités et selon quels critères ? Pouvez-vous me communiquer la liste de ces associations ?"
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