Beaucoup d’études considèrent que la véritable cause de l’échec scolaire est l’insuffisance de la maîtrise de la langue de l’enseignement. C’est incontestablement une mission de l’école et la maîtrise de la langue de l’enseignement passe certainement par des pédagogies plus adaptées.
La récente enquête PIRLS (Progress in Reading Literacy Study) dont les résultats ont été communiqués début décembre 2012, à laquelle ont participé 206 classes de 4e primaire, a démontré, avec un classement en 32e position sur 45 pays participants, combien notre Communauté devait encore fournir d’efforts.
Si nous sommes en effet au-dessus du score médian de 500, nous restons en dessous de la moyenne des pays européens et de la moyenne des pays de l’OCDE (30 points en dessous).
Ce propos peut s’élargir à mon sens à la langue française. Ne serait-il pas urgent d’en revenir à des fondamentaux ? En effet, je crois que la « novlangue » pédagogique, si je puis m’exprimer ainsi, est davantage préoccupée par un souci de modernisation, où l’important pour l’élève est de « communiquer » sans que nécessairement des considérations de grammaire, de vocabulaire, d’orthographe, ou de syntaxe viennent contrarier celui-ci.
Sur base des constats de l’étude PIRLS, entre autres, j’interrogerai la Ministre Simonet et lui poserai les questions suivantes :
- Quelles sont les pistes mises en œuvre ou qu’elle entend mettre en œuvre pour lutter contre cet apprentissage déficient de la langue française en tant que langue de l’enseignement, et ce dès les premières années de la scolarisation obligatoire ?
- Le Conseil de la langue française est-il associé à la réflexion et aux actions mises ou à mettre en œuvre pour remédier à cette maîtrise insuffisante de la langue de l’enseignement ?
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