Ce jeudi, nous avons appris que plus de 300 jeunes ne savaient pas encore dans quelle école secondaire ils allaient entrer d'ici quelques jours. C'est une situation inacceptable.
J'interrogerai la ministre Simonet au Parlement prochainement.
Aujourd'hui, nous avons réagi par le biais d'un communiqué de presse repris ci-après :
"Le critère de
proximité est actuellement un piège
pour de trop nombreuses familles à Bruxelles
et en périphérie.
Les FDF dénoncent
la situation catastrophique des 307 familles dont les enfants n’ont pas
trouvé d’école secondaire moins de deux semaines avant la rentrée scolaire
2012-2013 et, ce, principalement dans la Région bruxelloise. Les FDF regrettent
que le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles n’ait pas
suffisamment anticipé le boom démographique et la présence de 150.000
francophones dans la périphérie qui, pour suivre l’enseignement secondaire
en français, sont obligés de s’inscrire dans une école de la Région
bruxelloise.
L’enseignement
francophone doit donc absorber un nombre important d’élèves francophones vivant
en Flandre, sans pour autant en obtenir le financement légitime. Depuis
longtemps, les analystes sont conscients du manque cruel de places valables
dans les écoles bruxelloises. Les FDF rappellent que sa revendication
d’élargir la Région bruxelloise, partagée à l’époque par tous les partis
francophones, visait aussi à tenir compte de la réalité du bassin
socio-économique et culturel de Bruxelles, largement supérieur à ses frontières,
pour permettre un financement légitime de la Communauté
française.
Le financement de
l’enseignement de la Communauté française, au départ basé sur le principe de
financement par tête “un élève = un élève”, s’est effacé progressivement
au détriment d’un financement dit “du juste retour” où les revenus issus
de l’IPP sont répartis selon une clé communautaire inique, car basée sur des
frontières ne correspondant pas à la réalité socio- économique. Actuellement, la
clé de répartition de l’IPP s’établit autour de 34,52 % pour la Communauté
française, contre 65,48 % pour la Communauté flamande. L’impôt des francophones
de Flandre (l’IPP) bénéficie donc à l’enseignement
flamand.
« Alors que
l’amélioration de la mixité sociale est un échec, le décret inscription a porté
atteinte au libre choix de l’enseignement en créant des problèmes et de
l’incertitude dans de nombreuses familles. Il faut créer des critères
spécifiques en fonction des zones d’où sont originaires les
élèves, insiste la députée
Caroline Persoons qui demande que le décret inscription soit profondément
amendé pour qu’il puisse être réorganisé par zones et bassins scolaires. Le
critère de proximité est actuellement un piège pour de trop nombreuses familles
de la Région bruxelloise et de la périphérie ! ».
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