26 avril 2011

Théâtre du Rideau de Bruxelles

Ces derniers mois, j’ai déjà eu l’occasion d'interroger plusieurs fois sur le devenir du Théâtre du Rideau de Bruxelles et sur son éviction du Palais des Beaux-Arts, Palais qui reçoit d’ailleurs des subventions de la Communauté française.

En octobre dernier, la ministre de la Culture répondait à mes questions qui faisaient suite à l’appel du directeur du Rideau. La Ministre précisait alors qu'elle avait eu « des échanges d’idées sur les pistes possibles », « suggéré au Rideau d’approcher les secteurs privé et public pour trouver un lieu, en pensant notamment à la Société de développement pour la région de Bruxelles-Capitale ou à d’autres opérateurs qui auraient pu trouver un espace correspondant au projet culturel du Rideau. Toutes les pistes sont envisagées : bâtiments privés, « succession » éventuelle de la direction d’un autre théâtre, contacts avec d’autres opérateurs. » Elle disait aussi attendre du Palais des Beaux-Arts qu’il respecte son contrat de gestion.

On a pu lire récemment dans la presse qu’aucun lieu n’a été trouvé et que le Rideau est toujours nomade. « Il se contentera d’errer de théâtres en théâtres. Le Marni, le Varia, le Wolubilis et l’Atelier 210 ayant accepté de prêter mains fortes au Rideau, accueillant ses créations de temps à autre. Mais c’est au Kriekelaar, centre culturel flamand schaerbeekois, que le Rideau, théâtre désormais nomade, établira sa base. », peut-on lire dans La Libre de ce 18 avril 2011.

Qu’en est-il exactement ?

Cette incapacité de la Communauté française de répondre aux attentes d’un haut lieu culturel bruxellois est pour le moins interpellante.

j'interroge la ministre ce mardi sur cet avenir pour le moins noir du Rideau de Bruxelles.

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