30 mars 2010

Crèches et écoles bruxelloises saturées: mythe ou réalité ? Quelles solutions ?

"Dans quel établissement inscrire mon enfant ? » Cette question, tous les parents y sont confrontés un jour. Aux difficultés nées des multiples décrets inscription, vient s'ajouter une nouvelle donnée : le boom démographique que Bruxelles connaitra d’ici 10 ans. En effet, selon les analyses du Bureau du Plan, notre capitale comptera plus de 240 000 jeunes en 2020, soit plus de 6000 qu’à l’heure actuelle !

Mais voilà, si le nombre d’établissements scolaires (crèches, écoles primaires et secondaires) n’augmente pas très vite, c’est dans des classes surpeuplées, aux infrastructures non adaptées, que nos chérubins apprendront à compter. Alors même si certaines communes (Schaerbeek et Woluwe-Saint-Lambert notamment) ont déjà réfléchi à leurs futurs besoins et ont adopté des projets d’augmentation de places, ce travail doit être réalisé au niveau de tout le secteur de la petite enfance et du monde scolaire !

C’est pourquoi mes collaborateurs et moi-même nous nous battons pour que des mesures importantes soient prises au plus vite. Ce mardi 30 mars, avec le Centre d'études Jacques Georgin nous avons organisé une Conférence débat "Crèches et écoles bruxelloises saturées: mythe ou réalité ? Quelles solutions ?". Vous étiez très nombreux à vous joindre à nous. Cette affluence démontre à quel point ce problème nous concerne tous. Les orateurs (démographe, inspecteur communal, …) nous ont permis d’y voir plus clair et de nous rendre réellement compte des besoins auxquels nous seront confrontés d’ici une petite dizaine d’années. Si vous n’avez pas pu venir, voici le dossier qui reprend notamment toutes leurs présentations. http://users.skynet.be/bk241778/cpersoons/BOOM230310.pdf

Mais cela ne s’arrête évidement pas là. Mes collaborateurs et moi-même continuons à nous battre afin de trouver des solutions !

C’est aujourd’hui qu’il faut agir si nous voulons conserver un enseignement francophone de qualité! En décembre 2008, nous lancions une demande pour l'enseignement secondaire à Bruxelles : "un plan +10". Près d'un an et demi plus tard, les gouvernement bruxellois et de la Communauté française semblent tout doucement prendre conscience de l'ampleur du problème. On n'a pas encore entendu Demotte, Picqué a sorti des chiffres mais toujours pas de plan d'action...

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