A la suite de l’accord conclu pour la formation du gouvernement flamand, le FDF considère que les aspects institutionnels de cet accord doivent amener une réponse ferme et lucide de l’ensemble des partis francophones.
Plutôt que de se lamenter, comme l’ont exprimé certains responsables francophones, il serait plus judicieux et nécessaire d’affirmer une ambition forte pour renforcer l’unité de la Wallonie et de Bruxelles et affirmer les liens entre la périphérie et la Région bruxelloises ainsi que la Communauté française.
Nous attendons du futur gouvernement bruxellois qu’il prenne toutes les initiatives pour affirmer que Bruxelles n’est pas la capitale de la Flandre et mener en conséquence une vaste campagne d’information à ce propos. De même, il attend du futur gouvernement de la Communauté française et du gouvernement bruxellois de permettre aux 150.000 Francophones de la périphérie bruxelloise de bénéficier sans réserve de l’ensemble des services offerts, notamment pour l’aide aux personnes, la santé et les matières culturelles, aux Wallons et aux Bruxellois.
A cet égard, la Cour constitutionnelle ayant déclaré que l’assurance-dépendance est de compétence des Communautés, il revient au prochain gouvernement de la Communauté française de mettre en chantier un tel projet pour les Francophones.
En ce qui concerne le projet du gouvernement flamand d’octroyer un montant complémentaire aux allocations familiales, les différentes autorités francophones devront tout mettre en œuvre pour le tenir en échec car il signifierait une politique de discrimination entre enfants à Bruxelles. Si ce projet flamand devait néanmoins aboutir, les Francophones doivent être capables d’apporter une réplique en instituant un régime complémentaire au système des allocations familiales.
Que les Francophones comprennent une fois pour toutes que la Flandre poursuivra inlassablement son projet confédéraliste, c’est-à-dire de rupture des solidarités et qu’en conséquence, ils ne doivent compter que sur leurs propres forces pour relever les défis à venir. Seule la solidarité Wallonie-Bruxelles leur permettra d’y faire face.
Plutôt que de se lamenter, comme l’ont exprimé certains responsables francophones, il serait plus judicieux et nécessaire d’affirmer une ambition forte pour renforcer l’unité de la Wallonie et de Bruxelles et affirmer les liens entre la périphérie et la Région bruxelloises ainsi que la Communauté française.
Nous attendons du futur gouvernement bruxellois qu’il prenne toutes les initiatives pour affirmer que Bruxelles n’est pas la capitale de la Flandre et mener en conséquence une vaste campagne d’information à ce propos. De même, il attend du futur gouvernement de la Communauté française et du gouvernement bruxellois de permettre aux 150.000 Francophones de la périphérie bruxelloise de bénéficier sans réserve de l’ensemble des services offerts, notamment pour l’aide aux personnes, la santé et les matières culturelles, aux Wallons et aux Bruxellois.
A cet égard, la Cour constitutionnelle ayant déclaré que l’assurance-dépendance est de compétence des Communautés, il revient au prochain gouvernement de la Communauté française de mettre en chantier un tel projet pour les Francophones.
En ce qui concerne le projet du gouvernement flamand d’octroyer un montant complémentaire aux allocations familiales, les différentes autorités francophones devront tout mettre en œuvre pour le tenir en échec car il signifierait une politique de discrimination entre enfants à Bruxelles. Si ce projet flamand devait néanmoins aboutir, les Francophones doivent être capables d’apporter une réplique en instituant un régime complémentaire au système des allocations familiales.
Que les Francophones comprennent une fois pour toutes que la Flandre poursuivra inlassablement son projet confédéraliste, c’est-à-dire de rupture des solidarités et qu’en conséquence, ils ne doivent compter que sur leurs propres forces pour relever les défis à venir. Seule la solidarité Wallonie-Bruxelles leur permettra d’y faire face.
Voir aussi la résolution votée à mon initiative en 1996 (!) au Parlement de la Communauté française et visant à s'opposer à la communautarisation des soins de santé et des allocations familiales.
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