Il y a 3 jours, le Parlement francophone bruxellois (Cocof) a porté assentiment à la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. Le PFB est la première assemblée belge a adopté ce texte international important. Je me réjouis de ce vote (voir mon rapport fait au parlement en cliquant ici).
J'aimerais insister sur l'importance de cette Convention des Nations Unies, premier texte international engageant les Etats et consacré entièrement aux personnes handicapées. Basé sur la reconnaissance de l'autonomie, de la participation et de l'inclusion pleine et entière des personnes handicapées dans la société, ce texte engage tout un chacun à modifier sa perception de la personne en situation de handicap.
Je mettrai ici deux points en avant :
1) La Convention définit les personnes handicapées comme des "personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l'interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l'égalité avec les autres."
Je mettrai ici deux points en avant :
1) La Convention définit les personnes handicapées comme des "personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l'interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l'égalité avec les autres."
Deux mots de cette définition sont essentiels pour moi : "des personnes" : Oui, la personne en situation de handicap est d'abord une personne, une personne qui a des droits et des devoirs. Une personne qui doit être entendue, dont il faut tenir compte des choix. Etre entendu peut paraître une évidence et pourtant cette évidence est souvent oubliée, niée, difficilement appliquée. Second mot important dans cette définition : "barrières". Le handicap n'est vraiment handicapant que lorsqu'il se heurte à des barrières. Un trottoir surélevé ne pose pas de problème, il devient une barrière insurmontable pour une personne en voiturette qui se déplace de manière autonome pourtant. C'est donc souvent l'environnement, les dispositions de la vie en société qui créent le handicap. Comme responsables politiques, nous devons être attentifs à lever ces barrières au travers de toutes les politiques, pas uniquement via une politique spécifique liée aux personnes handicapées.
2) J'insisterai aussi sur l'importance du Protocole facultatif qui contient un système de recours destiné aux particuliers et aux groupes de particuliers qui prétendent être victimes d'une violation d'un droit énuméré dans la Convention. On sait combien les conventions internationales contiennent des principes, des droits essentiels. Mais l'effectivité de ceux-ci dépend souvent, hélàs, d'actions judiciaires. Je ne souhaite aucunement que des particuliers ou des groupements aient à déposer des recours sur base de cette convention mais de nouveau comme responsables politiques, nous ne pourrons plus oublier dorénavant que de tels recours sont possibles.
2) J'insisterai aussi sur l'importance du Protocole facultatif qui contient un système de recours destiné aux particuliers et aux groupes de particuliers qui prétendent être victimes d'une violation d'un droit énuméré dans la Convention. On sait combien les conventions internationales contiennent des principes, des droits essentiels. Mais l'effectivité de ceux-ci dépend souvent, hélàs, d'actions judiciaires. Je ne souhaite aucunement que des particuliers ou des groupements aient à déposer des recours sur base de cette convention mais de nouveau comme responsables politiques, nous ne pourrons plus oublier dorénavant que de tels recours sont possibles.
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