Françoise Schepmans, chef du groupe MR au PRB, et moi-même comme chef de groupe Cocof, avons réagi à cette "association" ministérielle. Nos institutions sont déjà compliquées mais là, le PS et le CDH en rajoutent une couche !
A peine un mois après que les Ministres-Présidents Demotte et Picqué aient défendu l’idée d’une fédération Wallonie-Bruxelles où les deux régions seraient mises sur un pied d’égalité, on se retrouve aujourd’hui avec une proposition boiteuse. Cette fédération tant voulue reste tout à fait déséquilibrée et disproportionnée lorsque l’on compare le statut et le nombre de ministres wallons et bruxellois au sein du gouvernement de la Communauté française.
En présentant officiellement le nouveau concept de « Ministre associé » à la table du gouvernement de la Communauté française, la majorité rouge-romaine feint de renforcer le lien entre les Francophones alors que dans l’absolu, nous venons simplement d’assister à l’adoption d’une énième demi mesure.
Dans l’option proposée par la majorité en place, le Ministre-Président de la COCOF et Ministre bruxellois de l’Emploi n’a qu’un siège de délégué, d’observateur, d’expert bruxellois sans aucune compétence, ni statut clair. Devant qui rendra-t-il des comptes ? Quelles seront ses missions ?
Au lieu d’être coiffé d’une double casquette, comme la logique le voudrait, notre pauvre Ministre ne disposera que de son petit béret et de son bâton de pèlerin pour prêcher la bonne parole bruxelloise au sein d’un gouvernement dans lequel les synergies Wallonie – Communauté française sont profondément intégrées.
Quitte à avoir un siège d’observateur, pourquoi ne pas avoir donné l’opportunité à tous les ministres francophones bruxellois le droit de siéger au gouvernement de la Communauté française ? Que cache donc ce concept surréaliste de « Ministre associé » ? Une alternative aux gouvernements conjoints tant vantés et si mal exécutés ? Un rôle de figuration vu l’absence de compétences et de pouvoir de décision ?
A une année de la fin de la législature, les Bruxellois francophones ne sont pas conviés à participer activement à une gestion commune des compétences, leur présence est tout juste tolérée. Cette nouvelle forme de « sous-Ministre » ne préfigure malheureusement rien, tout au plus, elle règle un différend de représentations entre le parti socialiste et le cdH à la suite du dernier remaniement ministériel.
Dans l’option proposée par la majorité en place, le Ministre-Président de la COCOF et Ministre bruxellois de l’Emploi n’a qu’un siège de délégué, d’observateur, d’expert bruxellois sans aucune compétence, ni statut clair. Devant qui rendra-t-il des comptes ? Quelles seront ses missions ?
Au lieu d’être coiffé d’une double casquette, comme la logique le voudrait, notre pauvre Ministre ne disposera que de son petit béret et de son bâton de pèlerin pour prêcher la bonne parole bruxelloise au sein d’un gouvernement dans lequel les synergies Wallonie – Communauté française sont profondément intégrées.
Quitte à avoir un siège d’observateur, pourquoi ne pas avoir donné l’opportunité à tous les ministres francophones bruxellois le droit de siéger au gouvernement de la Communauté française ? Que cache donc ce concept surréaliste de « Ministre associé » ? Une alternative aux gouvernements conjoints tant vantés et si mal exécutés ? Un rôle de figuration vu l’absence de compétences et de pouvoir de décision ?
A une année de la fin de la législature, les Bruxellois francophones ne sont pas conviés à participer activement à une gestion commune des compétences, leur présence est tout juste tolérée. Cette nouvelle forme de « sous-Ministre » ne préfigure malheureusement rien, tout au plus, elle règle un différend de représentations entre le parti socialiste et le cdH à la suite du dernier remaniement ministériel.
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