TICE : Seulement pour les enseignants du futur ?
Veiller à ce que nos enseignants soient bien formés aux TICE (technologies de l(information et de la communication) est essentiel mais que cette formation rencontre en plus un objectif lié à la Francophonie internationale, voilà un projet politique et soicétal très intéressant. Pourtant, la Fédération Wallonie-Bruxelles ne semble pas emboîter le pas d'autres Etats et universités des pays francophones.
En effet, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), association internationale, regroupe comme on le sait, des universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche scientifique utilisant la langue française dans le monde entier. Avec un réseau de 817 adhérents dans 106 pays, elle est l’une des plus importantes associations d’institutions d’enseignement supérieur et de recherche au monde. Elle est également l’opérateur pour l'enseignement supérieur et la recherche du Sommet de la Francophonie. À ce titre elle met en œuvre, dans son champ de compétences, les résolutions adoptées par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage.
En effet, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), association internationale, regroupe comme on le sait, des universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche scientifique utilisant la langue française dans le monde entier. Avec un réseau de 817 adhérents dans 106 pays, elle est l’une des plus importantes associations d’institutions d’enseignement supérieur et de recherche au monde. Elle est également l’opérateur pour l'enseignement supérieur et la recherche du Sommet de la Francophonie. À ce titre elle met en œuvre, dans son champ de compétences, les résolutions adoptées par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage.
L’AUF en partenariat avec l’Organisation des Nations-Unis pour
l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Réseau international
francophone des établissements de formation de formateurs (RIFEFF) et
l’Université de Cergy Pontoise (France) a lancé début mars les inscriptions
pour la 2ème promotion du cours en ligne ouvert et massif CERTICE
(certification des compétences TICE des enseignants en milieu scolaire).
Le MOOC CERTICE
vise à former puis à certifier les enseignants du primaire, du secondaire, dans
les pays francophones, aux usages des technologies de l’information et de la
communication en éducation (TICE). La durée de formation est de 6 semaines.
Elle débouche, pour ceux qui le souhaitent, sur une certification par
l'intermédiaire d'un examen surveillé organisé dans les Campus numériques
francophones (CNF) de l'AUF. Le dispositif s’appuie sur un référentiel de
formation élaboré par l'UNESCO. Le Référentiel de l’UNESCO souligne qu’il ne
suffit pas que les enseignants aient des compétences dans le domaine des TIC et
qu’ils en soient capables de les transmettre à leurs élèves. Les enseignants
doivent être en mesure d’aider les élèves à devenir des apprenants
collaboratifs, aptes à résoudre des problèmes et créatifs en utilisant les TIC
afin d’être des citoyens.
A ce jour, voici le tableau des inscriptions pour la formation
qui débutera le 2 mai prochain :
En conséquence, voici mes questions :
Le Ministre s'est montré négatif par rapport à ce Mooc de la Francophonie international et à l'utilité de l'implantation d'un Campus Numérique Francophone au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En effet, selon lui, les établissements d'enseignement supérieur possèdent déjà des campus numériques et il n'est dès lors pas nécessaire d'ajouter un Campus Numérique Francophone. De plus, l'offre Mooc est faible actuellement (seules 2 unifs sur 4 et pas de Hautes Ecoles) y participent timidement. Les autres universités refusent. Il n'y a d'ailleurs aucune demande. Pour moi, c'est très regrettable. Ce Mooc TICE de la Francophonie internationale concrétise la volonté d'inscrire nos établissements supérieurs, nos étudiants, nos professeurs dans une dynamique importante.
Par contre, le Ministre a reconnu l'importance d'intégrer la formation au numérique dans le cursus des futurs professeurs. C'est déjà le cas mais cela doit être renforcer. Le groupe GT 4O remettra des propositions à cet égard. Pour DéFI, il est essentiel à cet égard de faire le lien entre enseignement des TICE et culture. En effet, nos bibliothèques publiques et centres culturels sont incités à réfléchir à la "stratégie numérique" et à créer des EPN (espace public numérique). Il faut faire le lien avec les écoles et les formations pédagogiques.
- L’offre, en Fédération Wallonie-Bruxelles, de formation aux TIC à destination des enseignants de primaire et de secondaire (formation initiale et continuée) est-elle suffisante ? Quel plan pour les développer ? Quelles sont principalement ces offres et quels lien avec les EPN (Espaces Publics Numériques) développés par les Bibliothèques publiques francophones ou la « stratégie numérique » développée en matière culturelle avec « Bouger les lignes » ?
- Quelle réception faites-vous de l’idée d’ouvrir un Campus Numérique Francophone en Fédération Wallonie-Bruxelles ? Avez-vous des contacts avec l’AUF à ce sujet ?
Le Ministre s'est montré négatif par rapport à ce Mooc de la Francophonie international et à l'utilité de l'implantation d'un Campus Numérique Francophone au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En effet, selon lui, les établissements d'enseignement supérieur possèdent déjà des campus numériques et il n'est dès lors pas nécessaire d'ajouter un Campus Numérique Francophone. De plus, l'offre Mooc est faible actuellement (seules 2 unifs sur 4 et pas de Hautes Ecoles) y participent timidement. Les autres universités refusent. Il n'y a d'ailleurs aucune demande. Pour moi, c'est très regrettable. Ce Mooc TICE de la Francophonie internationale concrétise la volonté d'inscrire nos établissements supérieurs, nos étudiants, nos professeurs dans une dynamique importante.
Par contre, le Ministre a reconnu l'importance d'intégrer la formation au numérique dans le cursus des futurs professeurs. C'est déjà le cas mais cela doit être renforcer. Le groupe GT 4O remettra des propositions à cet égard. Pour DéFI, il est essentiel à cet égard de faire le lien entre enseignement des TICE et culture. En effet, nos bibliothèques publiques et centres culturels sont incités à réfléchir à la "stratégie numérique" et à créer des EPN (espace public numérique). Il faut faire le lien avec les écoles et les formations pédagogiques.
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