07 juin 2013

Les FDF demandent la reconnaissance officielle des besoins spécifiques des enfants à hauts potentiels et l’amélioration de leur prise en charge au sein de l’enseignement



Communiqué de presse
Ce vendredi, la ministre Simonet présente la brochure « enseigner aux élèves à hauts potentiels ». Cette initiative, qui a pour but d’offrir un outil aux équipes éducatives afin de mieux connaître les élèves à hauts potentiels, est positive mais pas suffisance. Les FDF demandent d’aller au moins un pas plus loin.
Le 13 juillet dernier, Caroline PERSOONS et Didier GOSUIN, députés FDF au Parlement de la Communauté française, ont déposé, avec la cosignature de Jean-Luc CRUCKE, une proposition de résolution « en vue de reconnaître officiellement les besoins spécifiques des enfants à hauts potentiels et d’améliorer leur prise en charge au sein de l’enseignement ».
Fruit d’un travail élaboré avec de nombreux parents et jeunes à hauts potentiels, cette résolution a pour but de demander au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de mieux tenir compte des difficultés rencontrées par les élèves à hauts potentiels et qui se trouvent en difficultés scolaires.
« A côté d’une brochure visant à aider l’équipe éducative, il est indispensable de prendre des mesures pour reconnaître les besoins spécifiques des enfants à hauts potentiels et de leur donner une place particulière dans l’enseignement mais peut-être aussi à côté des établissements scolaires ordinaires », insiste Caroline PERSOONS. 
« Cette reconnaissance officielle permettrait, par exemple, aux élèves à hauts potentiels de pouvoir accéder aux établissements scolaires qui développent des projets particuliers pour les HP. Le décret inscription ne permet plus à ces élèves de choisir l’école en fonction de ses projets et de la formation spécifique de ses professeurs. C’est une erreur », poursuit la députée FDF.
Pour les FDF, il faut aussi tenir compte des élèves surdoués en décrochage scolaire, dotés d’un QI supérieur à 140. Pour ces jeunes, il paraît indispensable de réfléchir à une structure dans laquelle la proximité avec l’élève, l’écoute, le suivi personnalisé, etc. seront partie intégrante de la philosophie et du travail quotidien de chaque enseignant et qui permettra de ramener ces jeunes vers l’enseignement.
C’est pourquoi, les FDF demandent de soutenir les projets pilotes pour les élèves à hauts potentiels dans les écoles partenaires et/ou en dehors de celles-ci pour les élèves à très hauts potentiels.
En partenariat avec les autres entités fédérées francophones, il est nécessaire de mettre en place des centres spécifiques d’accueil d’orientation et de soutien des enfants à hauts potentiels et de leurs parents. La Fédération Wallonie-Bruxelles doit être attentive à ne pas gâcher ces talents, qui parfois se sentent mal traités par la société.

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