Communiqué de presse
Ce vendredi, la ministre Simonet
présente la brochure « enseigner aux élèves à hauts potentiels ».
Cette initiative, qui a pour but d’offrir un outil aux équipes éducatives afin
de mieux connaître les élèves à hauts potentiels, est positive mais pas
suffisance. Les FDF demandent d’aller au moins un pas plus loin.
Le 13 juillet dernier, Caroline
PERSOONS et Didier GOSUIN, députés FDF au Parlement de la Communauté française,
ont déposé, avec la cosignature de Jean-Luc CRUCKE, une proposition de
résolution « en vue de reconnaître officiellement les besoins
spécifiques des enfants à hauts potentiels et d’améliorer leur prise en charge
au sein de l’enseignement ».
Fruit d’un travail élaboré avec
de nombreux parents et jeunes à hauts potentiels, cette résolution a pour but
de demander au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de mieux tenir
compte des difficultés rencontrées par les élèves à hauts potentiels et qui se
trouvent en difficultés scolaires.
« A côté d’une brochure
visant à aider l’équipe éducative, il est indispensable de prendre des mesures
pour reconnaître les besoins spécifiques des enfants à hauts potentiels et de leur
donner une place particulière dans l’enseignement mais peut-être aussi à côté
des établissements scolaires ordinaires », insiste Caroline PERSOONS.
« Cette reconnaissance
officielle permettrait, par exemple, aux élèves à hauts potentiels de pouvoir accéder
aux établissements scolaires qui développent des projets particuliers pour les
HP. Le décret inscription ne permet plus à ces élèves de choisir l’école en
fonction de ses projets et de la formation spécifique de ses professeurs. C’est
une erreur », poursuit la députée FDF.
Pour les FDF, il faut aussi tenir
compte des élèves surdoués en décrochage scolaire, dotés d’un QI supérieur à
140. Pour ces jeunes, il paraît indispensable de réfléchir à une structure dans
laquelle la proximité avec l’élève, l’écoute, le suivi personnalisé, etc.
seront partie intégrante de la philosophie et du travail quotidien de chaque
enseignant et qui permettra de ramener ces jeunes vers l’enseignement.
C’est pourquoi, les FDF demandent
de soutenir les projets pilotes pour les élèves à hauts potentiels dans les
écoles partenaires et/ou en dehors de celles-ci pour les élèves à très hauts
potentiels.
En partenariat avec les autres
entités fédérées francophones, il est nécessaire de mettre en place des centres
spécifiques d’accueil d’orientation et de soutien des enfants à hauts
potentiels et de leurs parents. La Fédération Wallonie-Bruxelles doit être
attentive à ne pas gâcher ces talents, qui parfois se sentent mal traités par
la société.
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