19 octobre 2010

Rideau de Bruxelles : chronique d'une expulsion annoncée


Je lis dans Le Soir d'aujourd'hui l'appel de Michaël Delaunoy, directeur du Rideau de Bruxelles.
Depuis quelques années, les associations culturelles francophones sont poussées vers la sortie du Palais devenu Bozar. Après l'Adac, voici que le Rideau de Bruxelles est obligé de jeter l'éponge après avoir traîné sa peine depuis l'expulsion de ses salles jusqu'à des containers.
Ces évictions volontaires, camouflées sous des restructurations et travaux divers, reflètent clairement la volonté flamande de certains de ne plus accorder de place aux associations francophones bruxelloises (...et aux fonctionnaires francophones pour le Jardin botanique de Meise) au sein des institutions culturelles fédérales. Ajoutons une anglicisation galopante de toute la communication des "Bozar" pour prouver que les Francophones bruxellois ne sont qu'une minorité.
Cette éviction du Rideau de Bruxelles ne rejoint-elle pas l'appel des 200 artistes flamands contre le "nationalisme borné" des responsables politiques flamands ?
Je suis profondément heurtée par cette façon de faire, lancinante, continuelle.

1 commentaire:

  1. BOZAR c'est nul; plus exactement le genre "nouvelle communication ", ou merchandizing planétaire trahit surtout une profonde absence de culture ,le niveau zéro du savoir . Or les nations montantes ont précisément un comportement inverse et le souci de redécouvrir leur spécificité et de la protéger ( exemple, en ce moment: les mille ans du Vietnam). Pauvre nomenklatura flamingante....D.PERSOONS

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