16 novembre 2018

Mise-en-cause du numerus clausus : quels contacts avec la FWB et le Fédéral ?

Ce vendredi, j'interroge le Collège de la Cocof par rapport au numerus clausus. Il y a un an, nous votions au Parlement Francophone Bruxellois une motion de conflit d’intérêts par rapport au numerus clausus. Nous connaissons le sort qui y fut réservé : la loi fédérale a été votée en mars dernier, malgré l’avis du Conseil d’Etat, malgré le conflit d’intérêts, en pénalisant chaque année la FWB de plus de 100 médecins à former. Avec les conséquences que l’on peut imaginer pour ces étudiants, pour l’accès aux soins de santé, …
L’entrée en 1ère année de médecine et dentisterie a été soumise cette année, et pour la deuxième fois, à un examen d’entrée mais avec application cette année du numerus fixé par la nouvelle loi portée par le Gouvernement NVA-MR.  Plus de 1.000 candidats ont réussi l’examen d’entrée en médecine et dentisterie alors que le quota fédéral n’ouvre que 505 places de médecins du côté francophone, chiffre figé dans la loi contrairement au quota flamand.
Ces derniers jours, les articles de presse se sont multipliés face à ces chiffres de 1042 réussites. Pour certains, tel l’ABSYM, il faut faire un concours au bout de 3 ou 6 ans pour ne garder que 505 étudiants. D’autres, et personnellement je les rejoins, demandent la suppression du numerus. La suppression est d’ailleurs, fait nouveau, prévue en France.
Faut-il rappeler qu’il y a quelques mois, la nouvelle étude de l’Observatoire de la santé et du social sur les besoins en médecins généralistes a souligné qu’une pénurie guette notre Région. De fait, alors que la population bruxelloise tend à s’accroître chaque année, l’étude relève un vieillissement de la population des médecins généralistes à Bruxelles.
Une des conclusions – limpide – qui est dressée dans cette étude précise qu’une planification nationale des quotas de médecins généralistes sans un dialogue avec les entités fédérées n’a pas de sens. Force est de constater que le niveau fédéral a tout mis en œuvre pour aggraver cette pénurie en gestation.
Aujourd’hui, vu les résultats de l’examen d’entrée, vu l’étude sur les médecins généralistes, vu l’évolution de certains pays européens sur le numerus clausus, vu aussi qu’à nouveau certains veulent changer le système et imposer un concours, j’aimerais interroger le Collège Cocof sur ses contacts avec la Fédération Wallonie-Bruxelles d’une part, et avec le niveau fédéral d’autre part. Cette question a-t-elle été récemment abordée en concertation ?
A-t-on analysé les besoins en médecins spécialistes pour les institutions de santé dépendant de la Cocof ?
Réponse du Collège : Lien à venir

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