27 juillet 2016

Quotas en médecine jugés illégaux : DéFI dénonce des quotas basés sur des motifs communautaires aux dépens de la santé publique !


Communiqué de presse 
A la suite de l'arrêt suspendant le nouveau système de sélection aux études en médecine mis en place en Fédération Wallonie-Bruxelles, DéFI constate avec satisfaction que le Conseil d'Etat rejoint l'analyse selon laquelle les quotas du numerus clausus ne sont pas justifiés objectivement.
"Les quotas ont été imposés dans une loi-fourre-tout en 1995 comme une réponse aux « transferts injustifiés » des dépenses en santé entre la Flandre et la Wallonie, précise Caroline Persoons, députée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dès le départ, DéFI a dénoncé la motivation politique communautaire et le manque de données objectives à la base de de ces quotas. De nombreuses études universitaires ont confirmé le nombre trop restreint voire erroné de ce numerus clausus. Effet direct quelques années plus tard : la profession de médecin généraliste est à présent classée, pour la première fois en 5 ans, dans les professions en pénurie en Wallonie. DéFI demande donc au gouvernement fédéral de supprimer le système actuel de numerus clausus et à la Fédération de revoir le système et les quotas imposés aux universités."
Au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le système de sélection en fin de bac 1 a été imposé dans une sorte de chantage du fédéral pour élargir les quotas de 2016 et garantir l'accès à la profession pour la double cohorte. DéFI dénonce ces chantages aux relents communautaires . "Le jeu du "je te tiens, tu me tiens par la barbichette" entre Fédéral et Fédération Wallonie-Bruxelles pénalise les universités, les étudiants, la recherche médicale mais surtout les citoyens. Avec la pénurie de médecins généralistes et spécialistes, c'est toute la santé publique qui est en danger.", clame Caroline Persoons
DéFI demande, par courrier envoyé ce jour au Ministre Marcourt qu'une analyse complète des conséquences de l'arrêt du Conseil d'Etat soit envoyée rapidement à tous les députés de la Fédération Wallonie-Bruxelles. "Aucune discrimination ne peut être installée entre étudiants selon qu'ils aient ou non intenté une action. Nous demanderons, s'il échet, une réunion d'urgence du Parlement pour modifier le décret de 2015 instaurant le concours de fin de bac 1, que nous n'avions d'ailleurs pas soutenu.", précise Caroline Persoons, chef de file DéFI au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La situation actuelle est aberrante, des étudiants belges francophones de plus en plus nombreux allant suivre leur cursus en médecine en Roumaniehttp://www.etudier-en-roumanie.com/inscription-medecine.html

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