Communiqué de presse
« Non seulement les majorités PS-CDH-Ecolo ont été incapable d’anticiper les effets du boom démographique, ce qui est une faute politique grave, mais de plus, lorsqu’elles prévoient des mesures d’urgences, le dossier est tellement bâclé que l’Inspection des Finances est contraint de le refuser. A l’amateurisme s’ajoute donc l’incompétence », constatent Didier Gosuin et Caroline Persoons, députés FDF à la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Et pour s’en convaincre, il suffit de lire l’avis de l’Inspecteur des Finances. Un avis totalement négatif quant au système proposé par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour la rentrée 2014. Au cœur des critiques : le financement des pavillons modulaires pour combler les manque de places d’écoles à Bruxelles via une société anonyme (St’art) sur laquelle il n’y a aucun contrôle politique.
Cet avis n’est qu’un nouvel épisode dans une saga qui consacre l’échec des Gouvernements Olivier. « Le fait de confier une responsabilité politique à une société privée, extérieure à l’administration et de lui confier la répartition des budgets entre les pouvoirs organisateurs des écoles des réseaux libres ou officiels est à juste titre sujet à caution. Ce mécanisme présente des risques d’irrégularité et au niveau budgétaire, relève d’un montage financier douteux qui n’est pas conforme aux normes européennes qui garantissent le maintien de l’équilibre budgétaire», analyse Didier Gosuin.
L’augmentation de la population bruxelloise et le besoin en places de crèches et d’école est connu depuis longtemps : Les FDF étaient le premier parti à interpeller, sous la législature 2004-2009, la majorité à la Communauté française en demandant une étude sur la situation bruxelloise. En décembre 2008, déjà, la députée Caroline Persoons, organisait un colloque sur le thème "10 écoles en 10 ans pour Bruxelles" et interpellait le ministre responsable de l’enseignement depuis 2009 pour lui demander de créer 20.000 places.
Cinq années plus tard, le Gouvernement tente de prendre des mesures d’urgence pour créer 13.750 places d'école dans les trois ans en Région bruxelloise. «Autrement dit, cinq ans plus tard, on n’en est nulle part ! Le Ministre Nollet s’agite en dernière minute et n’a jamais été capable de centraliser de manière efficace les données relatives à l’offre de places et d’y apporter les réponses concrètes. Le problème est tant budgétaire qu’organisationnel. Aujourd’hui, il est urgent d’avoir une plus grande transparence sur le nombre de places à créer ainsi qu’une meilleure organisation entre les Gouvernement bruxellois et de la Fédération Wallonie-Bruxelles », poursuit Caroline Persoons.
« Quand je lis que Charles Picqué réclame plus de souplesse de la tutelle régionale sur les communes pour leur permettre d’investir dans les écoles alors qu’il a été le Monsieur tutelle ces dix dernière années, je me demande sincèrement de qui on se moque, si ce n’est des parents qui ne trouveront bientôt pas de places dans les écoles bruxelloises », conclut Didier Gosuin.
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