Avec la place centrale de notre pays au cœur de
l’Europe, les impératifs liés à la mondialisation et la présence des nombreux
européens qui vivent et travaillent dans notre capitale, nul doute que la connaissance
d’une ou de plusieurs langues favorise le développement d’une économie
compétitive, constitue un atout précieux pour accéder au marché de l’emploi et
permet une plus grande ouverture aux autres cultures.
Pourtant, trop de disparités relatives à la
connaissance des langues existent entre les Régions et les Communautés qui
composent notre pays.
Actuellement, le constat est sans appel : la connaissance des langues dans la
Fédération Wallonie-Bruxelles est insuffisante par rapport aux objectifs
européens.
Pour rappel, le Conseil Européen de Barcelone avait
fixé en 2002 l’objectif d’ «améliorer la
maîtrise des compétences de base,
notamment par l’enseignement d’au moins deux langues étrangères dès le plus
jeune âge (…) ». Le Conseil de l’Union européenne estime également que
chaque citoyen européen devrait maîtriser trois langues : sa langue
maternelle, une langue à portée internationale et une langue de proximité ou
minoritaire.
Dès lors, déterminés à promouvoir l’ouverture vers le
monde et bien conscients des enjeux économiques liés à l’apprentissage des
langues, les FDF souhaitent mettre en avant leurs propositions fortes pour améliorer
significativement la connaissance des langues et la connaissance de deux
langues supplémentaires à la langue de l’enseignement.
Parallèlement, les FDF rappellent combien la maîtrise
de la langue d’enseignement est un facteur essentiel pour la construction des
apprentissages et l’assimilation des compétences de base permettant de mieux lutter
contre le décrochage scolaire. C’est
pourquoi, il faut tenir compte de la situation spécifique des primo-arrivants
dans le débat relatif aux langues.
Dans le sondage réalisé par les Jeunes FDF sur
l’apprentissage des langues, 33% des jeunes interrogés placent la maîtrise de
la langue de l’enseignement en tête de leurs priorités et ils sont
21,9 % à mettre l’accent sur la maîtrise d’une langue supplémentaire qui
est trop souvent repoussée au lendemain…
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