13 février 2013

Responsabilité de la Belgique dans la persécution des Juifs lors de la seconde Guerre mondiale : en informer les jeunes pour ne pas oublier

Parlement de la Communauté française - proposition de résolution - 29/01/2013

Donnant suite au rapport du Centre d'Études et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (CEGES) sur la responsabilité de la Belgique dans la persécution des Juifs lors de la seconde Guerre mondiale (voir le rapport "La Belgique docile - Les autorités belges et la persécution des Juifs en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale"), le Sénat de Belgique a voté à l'unanimité une proposition de résolution dans laquelle, entre autres, il
  •  reconnaît solennellement que des autorités belges ont mené avec l'occupant allemand dans des domaines cruciaux une collaboration indigne d'une démocratie avec des conséquences dramatiques pour la population juive;
  •  souhaite que le rapport final du  CEGES soit connu largement. Ce qui s'est passé ne peut jamais être oublié. L'enseignement joue un rôle essentiel à cet égard.
Cet appel à faire connaître le rapport du CEGES, à ne pas oublier les horreurs de la guerre et à comprendre les processus de mise-en-lace de tels dénis des droits humains a été prolongé au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles par le vote d'une résolution, que j'ai cosignée. Lire la proposition
Les principales demandes adressées au Gouvernement de la Fédération sont de :   
  • assurer la diffusion du rapport du CEGES de manière à ce que ces faits soient portés à la connaissance du plus grand nombre et d’éviter ainsi que cette sombre page de notre histoire tombe dans l’oubli ;
  • donner un enseignement précis et renforcé sur la Shoah, dans la perspective de combattre
    toute forme de racisme et d’antisémitisme ;
  • accroître cette dimension de l’histoire dans les formations initiales des enseignants ;
  • Sans préjudice des dispositifs de mise en oeuvre du décret du 13 mars 2009 relatif à la transmission de la mémoire des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des faits de résistance ou des mouvements ayant résisté aux régimes qui ont suscité ces crimes, de poursuivre la conception, la rédaction, la diffusion par tout moyen de projets éducatifs, d’initiatives citoyennes dont celles issues du secteur associatif, d’œuvres artistiques et scientifiques portant sur la Shoah et, principalement, sur le danger des idéologies qui l’ont suscitée ou encouragée.

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