COMMUNIQUE DE PRESSE
Pour le
président des FDF, Olivier Maingain, les présidents des partis francophones qui
s'émeuvent du refus du gouvernement flamand de nommer les bourgmestres de
Kraainem, Linkebeek et Wezembeek-Oppem, versent des larmes de crocodile. En
abandonnant les mandataires francophones des communes à facilités à
l'arbitraire des autorités flamandes, les présidents du MR et du CDH savaient
que les bourgmestres ne seraient pas nommés par le gouvernement flamand. Ils ne
doivent donc pas s'en étonner.
Si tous les
partis francophones avaient respecté leurs engagements électoraux, à savoir
l'élargissement de la Région de Bruxelles contre la scission de
l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, les habitants des 6 communes à
facilités vivraient en paix communautaire et leurs bourgmestres plébiscités
seraient tous nommés.
Le débat sur
la frontière linguistique demeure donc toujours d'actualité et les nouveaux
excès du nationalisme flamand devraient réveiller les consciences de ceux qui
ont cyniquement abandonné les droits des francophones de la périphérie
bruxelloise.
Les
politiques n'ont pas été à la hauteur de l'exigence démocratique. Il reste à
espérer que l'assemblée générale du Conseil d’État rétablisse le droit et mette
fin à la jurisprudence partisane de la 12ème chambre flamande.
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