14 décembre 2012

La Cocof continue de souffrir d’un sous-financement structurel


Communiqué à la suite de la discussion budgétaire de la Commission communautaire française.
Lors des discussions budgétaires en séance plénière relative à l’adoption du budget 2013 de la Commission communautaire française, les FDF, par la voix de leur cheffe de groupe, Fatoumata Sidibé et de la députée Caroline Persoons, ont déploré le manque de moyens de cette institution chargée de politiques importantes pour les Bruxellois francophones.
« En réalité, le refinancement lié à la sixième réforme de l’Etat est un leurre pour la Cocof puisqu’au final, c’est la Fédération Wallonie-Bruxelles qui se refinance sur le dos de la Cocof à concurrence de 8 millions d’€ en 2012 et de 12,5 millions d’€ par an à partir de 2013 ! En clair, la Cocof reçoit des moyens supplémentaires du fédéral mais perd des moyens en provenance de la Fédération Wallonie-Bruxelles. On donne d’un côté ce qu’on reprend d’un autre », analyse Fatoumata Sidibé.
Au fil de leurs interventions, les députés FDF ont dénoncé :

  • Un équilibre budgétaire artificiel
Le budget nous est présenté, avec une grande fierté, comme étant en équilibre. Il s’agit pourtant d’un équilibre artificiel puisque sur les 9,6 millions d’euros en provenance de la Région bruxelloise pour le Plan crèches,  seuls 300.000 sont inscrits dans les dépenses pour 2013 !
  • Une solidarité francophone inexistante
La dotation complémentaire en provenance de la Fédération Wallonie-Bruxelles est ramenée à zéro (en baisse de 4.500.000 €) pour l'année 2013. Pour rappel, cette dotation s’élevait en 2011 à 12,5 millions d’euros. Au budget 2012, cette dotation était ramenée à 4,5 millions d’€.
  • Personnes en situation de handicap : on manque toujours de places !
Le budget alloué à la politique du handicap est celui qui a le plus augmenté au cours des dernières années. Pourtant, les années (et les législatures) passent mais, faute de vision claire et à long terme, ce Collège est incapable de créer suffisamment de places d’accueil pour les personnes en situation de handicap et, plus particulièrement, des personnes handicapées de grande dépendance.
  • Les francophones de la périphérie une nouvelle fois oublié
A l’heure où les droits de 150. 000 francophones de la périphérie ont été sacrifiés sur l’autel de la catastrophique sixième réforme de l’Etat, les FDF regrettent que le Conseil consultatif des francophones de la périphérie ne soit même plus d’actualité.

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