Communiqué à la suite de la discussion budgétaire de la Commission communautaire française.
Lors
des discussions budgétaires en séance plénière relative à l’adoption du budget
2013 de la Commission communautaire française, les FDF, par la voix de leur
cheffe de groupe, Fatoumata Sidibé et de la députée Caroline Persoons, ont
déploré le manque de moyens de cette institution chargée de politiques
importantes pour les Bruxellois francophones.
« En
réalité, le refinancement lié à la sixième réforme de l’Etat est un leurre pour
la Cocof puisqu’au final, c’est la Fédération Wallonie-Bruxelles qui se
refinance sur le dos de la Cocof à concurrence de 8 millions d’€ en 2012 et de
12,5 millions d’€ par an à partir de 2013 ! En clair, la Cocof reçoit des
moyens supplémentaires du fédéral mais perd des moyens en provenance de la
Fédération Wallonie-Bruxelles. On donne d’un côté ce qu’on reprend d’un
autre », analyse Fatoumata
Sidibé.
Au
fil de leurs interventions, les députés FDF ont dénoncé :
- Un équilibre budgétaire artificiel
Le budget nous est
présenté, avec une grande fierté, comme étant en équilibre. Il s’agit pourtant d’un équilibre artificiel puisque
sur les 9,6 millions d’euros en provenance de la Région bruxelloise pour le
Plan crèches, seuls 300.000 sont inscrits dans les dépenses pour
2013 !
- Une solidarité francophone inexistante
La dotation complémentaire
en provenance de la Fédération Wallonie-Bruxelles est ramenée à zéro (en baisse
de 4.500.000 €) pour l'année 2013. Pour rappel, cette dotation s’élevait en 2011
à 12,5 millions d’euros. Au budget 2012, cette dotation était ramenée à
4,5 millions d’€.
- Personnes en situation de handicap : on manque toujours de places !
Le budget alloué à la politique du handicap est celui
qui a le plus augmenté au cours des dernières années. Pourtant, les années (et
les législatures) passent mais, faute de vision claire et à long terme, ce
Collège est incapable de créer suffisamment de places d’accueil pour les
personnes en situation de handicap et, plus particulièrement, des personnes
handicapées de grande dépendance.
- Les francophones de la périphérie une nouvelle fois oublié
A l’heure où les droits de 150. 000 francophones de la
périphérie ont été sacrifiés sur l’autel de la catastrophique sixième réforme
de l’Etat, les FDF regrettent que le Conseil consultatif des francophones de la
périphérie ne soit même plus d’actualité.
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