On dit souvent que le fossé se creuse entre les citoyens et les politiques menées par les pouvoirs publics. Les habitants ne se sentent plus ni concernés ni impliqués dans certains projets.
Même lorsque des consultations des habitants sont organisées, il faut bien constater que les participations sont extrêmement réduites. Pourquoi ?
Différentes raisons expliquent certainement ce "désintérêt" des citoyens pour les politiques menées mais aujourd'hui je voudrais en pointer une : les termes employés pour s'adresser aux habitants sont déconnectés de la réalité quotidienne. A titre d'exemple le "projet de Plan de gestion de l'eau à Bruxelles" qui est à l'enquête publique.
Ce matin, j'ai voulu prendre connaissance de cette enquête publique sur le "Plan eau" et je ne résiste pas au plaisir de vous laisser découvrir les deux premières phrases du projet de Plan tel que mis à la disposition du public par Bruxelles Environnement: "Cette version reprend les nouveaux OS et OO ajoutés depuis la publication des QImp au MB, ainsi que les actions prioritaires et les instruments constituants le Programme de Mesures. Le PGE_Prm se décline en 2 documents : un texte explicatif (encore heureux) et une annexe opérationnelle". (lien) Cela donne envie de continuer ! L'enquête publique a, paraît-il, pour objectif de "permettre aux Bruxelloises et Bruxellois de se prononcer sur l’efficience des mesures prévues et le cas échéant, d’en proposer de nouvelles". Si les deux premières phrases sont presque caricaturales, je ne suis pas sure que dans les 70 pages du document, les "Bruxelloises et Bruxellois" pourront vraiment saisir l'efficience des mesures. Question de langage ? De conception claire des objectifs ?
Dans beaucoup de domaines, les politiques menées, les plans et les projets sont tellement compliqués et se superposent les uns aux autres qu'il n'y a plus de vision globale, claire des objectifs à atteindre. Le fossé se creuse encore...
Même lorsque des consultations des habitants sont organisées, il faut bien constater que les participations sont extrêmement réduites. Pourquoi ?
Différentes raisons expliquent certainement ce "désintérêt" des citoyens pour les politiques menées mais aujourd'hui je voudrais en pointer une : les termes employés pour s'adresser aux habitants sont déconnectés de la réalité quotidienne. A titre d'exemple le "projet de Plan de gestion de l'eau à Bruxelles" qui est à l'enquête publique.
Ce matin, j'ai voulu prendre connaissance de cette enquête publique sur le "Plan eau" et je ne résiste pas au plaisir de vous laisser découvrir les deux premières phrases du projet de Plan tel que mis à la disposition du public par Bruxelles Environnement: "Cette version reprend les nouveaux OS et OO ajoutés depuis la publication des QImp au MB, ainsi que les actions prioritaires et les instruments constituants le Programme de Mesures. Le PGE_Prm se décline en 2 documents : un texte explicatif (encore heureux) et une annexe opérationnelle". (lien) Cela donne envie de continuer ! L'enquête publique a, paraît-il, pour objectif de "permettre aux Bruxelloises et Bruxellois de se prononcer sur l’efficience des mesures prévues et le cas échéant, d’en proposer de nouvelles". Si les deux premières phrases sont presque caricaturales, je ne suis pas sure que dans les 70 pages du document, les "Bruxelloises et Bruxellois" pourront vraiment saisir l'efficience des mesures. Question de langage ? De conception claire des objectifs ?
Dans beaucoup de domaines, les politiques menées, les plans et les projets sont tellement compliqués et se superposent les uns aux autres qu'il n'y a plus de vision globale, claire des objectifs à atteindre. Le fossé se creuse encore...
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