11 février 2011

Bourses pour l'apprentissage des langues à l'étranger : quid pour les Bruxellois ?

L’apprentissage des langues pour nos jeunes est une priorité, certainement dans un contexte européen multilingue et un monde globalisé. La connaissance d’une langue supplémentaire et la découverte d’une nouvelle culture constituent des maillons essentiels de leur formation. Dans cette optique, différentes formules très intéressantes de longs séjours à l'étranger en immersion linguistique sont proposées depuis plusieurs années aux rhétoriciens wallons et bruxellois afin de perfectionner leur connaissance d’une, ou de plusieurs, langues.

Pour 2010, le Ministre André Antoine prévoyait ainsi l’octroi de 810 bourses d’immersion linguistiques pour les jeunes rhétoriciens. A cet effet, 5 millions d’euros ont été réservés pour 2010, en attendant que le budget du Plan Marshall 2.vert prenne le relais pour l’année 2011. Le montant de cette bourse s’élève à 3.500€, qui peuvent être majorés de 6.000€ pour certains jeunes ayant déjà bénéficié d’un bourse d’étude.
Seul problème, ces bourses ne sont plus réservées qu’aux jeunes résidents sur le territoire de la « Région wallonne francophone » et les communes de la Communauté germanophone, alors que jusqu’en 2010, les Bruxellois en bénéficiaient aussi.
Il semble évident que tous les élèves francophones doivent être en mesure de bénéficier de ces séjours linguistiques, que ceux-ci résident en Wallonie, en Région bruxelloise ou dans les communes de la périphérie. A cet égard, de nombreuses questions et interpellations ont déjà été posées dans les différentes assemblées francophones.
Interrogé sur le sujet au mois de juillet dernier, Benoît Cerexhe, Ministre chargé de l’emploi, précisait qu’un accord de coopération était prévu entre la Région bruxelloise et la Région wallonne, mais que celui-ci ne serait pas conclu avant 2011. Dans l’attente de la signature de cet accord, le Ministre ajoutait que des mesures transitoires allaient être adoptées afin de permettre aux élèves bruxellois de bénéficier de ces bourses. Il précisait, en outre, qu’il serait plus opportun de se tourner vers la Cocof afin de connaître l’état d’avancement de ce dossier.
Ce vendredi 11 février, j'interrogerai le Ministre-président du Gouvernement de la Cocof, C. Doulkeridis, et le Ministre de la formation, E. Kirr pour qu'ils me précisent quelles sont les mesures transitoires qui ont été mises en œuvre afin que les élèves bruxellois, et ceux de la périphérie, puissent également profiter des séjours linguistiques.
Comme cela a été souligné, il est nécessaire, à plus long terme, de conclure un accord de coopération. Je demanderai si cette question a déjà été évoquée en gouvernement conjoint. La Cocof est-elle associée à l’élaboration d’un tel accord ? Pourriez-vous m’indiquer quelles sont les pistes envisagées et quand celui-ci sera-il conclu ?

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