Les mandataires FDF sont déterminés à maintenir l’exigence de briser le carcan qui enferme Bruxelles en Flandre. Tel est le premier enjeu de la négociation sur Bruxelles-Hal-Vilvorde. Au moment où la poussée séparatiste au nord du pays est plus forte que jamais, il est inconcevable que Bruxelles et sa périphérie restent l’otage de cette Flandre nationaliste.
Renforcer la frontière linguistique comme future frontière d’Etat serait perçu par les nationalistes et séparatistes flamands comme un encouragement sur la voie de la scission du pays à leurs conditions, c’est-à-dire en ayant l’assurance que Bruxelles pourrait être conquise.
La frontière linguistique a été fixée arbitrairement en 1963 sans consultation préalable des populations concernées, singulièrement en périphérie bruxelloise, alors que les Francophones y représentaient déjà un fort pourcentage. Cette erreur historique est la cause de toutes les difficultés institutionnelles et communautaires qui minent la vie de l’Etat belge depuis près de cinquante ans.
De réforme de l’Etat en réforme de l’Etat, ce choix arbitraire n’a jamais été corrigé. Il n’est jamais de solution durable à un problème si elle ne rencontre pas la volonté des populations concernées.
Le débat BHV est donc le révélateur de ce mal être profond. Ceux qui veulent sincèrement une réelle pacification communautaire en périphérie bruxelloise ne peuvent que reconnaître que les communes où il y a une forte proportion francophone, et à fortiori celles où ils sont majoritaires, ont vocation à appartenir à la région centrale du pays, où chaque citoyen est respecté dans sa langue.
Nous osons espérer que tous les partis francophones garderont leur cohérence et leur unité pour maintenir cette exigence commune qui conditionne l’avenir même de la Belgique.
26 avril 2010
BHV : détermination et engagement pour l'élargissement
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