Organisation des examens en médecine et numerus clausus

Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Jeudi 12/11/2015 - Question d'actualité en séance plénière 

Pour l’organisation du «concours » au terme de la première année de médecine, sélection imposée par le gouvernement fédéral,  les doyens des facultés de médecine ont annoncé que les examens de juin imposés pour ce concours seraient organisés en une seule journée pour les parties B du concours. Je rejoins l’analyse de F. Soumois dans la presse du 7/11/2015 « Mais osera-t-on dire que le plus heurtant n’est pas tellement dans la méthode, que dans l’objectif, bête et aveugle ? » 
Néanmoins, tout en étant très attachée à la liberté pédagogique de nos universités,  je ne peux que constater que cette annonce d'organisation suscite maintes réactions et questions que je comprends et partage. J’ai donc interrogé le ministre ce jeudi sur ces réactions par rapport à cette organisation : a-t-il eu un contact avec les doyens, les étudiants ? Ce durcissement de l’organisation du concours ne va-t-il pas en l’encontre de la lettre même et de l'esprit du décret de juillet dernier ? De plus, la rencontre des étudiants avec le Cabinet de la Ministre De Block ce mardi ne semble guère avoir été positive par rapport aux quotas (numerus clausus).

Le ministre m'a répondu que cette organisation a été demandée par l'ARES, que son Cabinet a rencontré les étudiants qui ont "compris" le pourquoi de cette organisation. 

Je prends donc acte de l'appui du ministre à cette organisation des examens de juin en le regrettant. J'ai demandé qu'une évaluation précise et rapide soit faite dès la session passée car ce concours, très dur, risque de pénaliser globalement notre société et la santé de la population vu la pénurie de médecins qui sévit déjà dans plusieurs régions.