Enseignement : viser le top 5 européen du classement PISA dans les 5 ans !

Communiqué de presse 03/12/13

Pour les FDF, il faut faire preuve d’ambition en mettant en place un système scolaire basé sur l’autonomie accrue des équipes pédagogiques.

Les études Pisa sont un outil précieux pour évaluer notre enseignement (mathématiques, lecture et sciences), déceler les écoles plus faibles (où il faut agir prioritairement) et se fixer un objectif global pour la Communauté française. Pour les FDF, il faut faire preuve d’ambition pour que la Fédération Wallonie-Bruxelles se hisse dans le top 5 des pays  européens dans les 5 ans en mettant en place un système scolaire basé sur l’autonomie accrue des équipes pédagogiques.

Cet objectif est-il réaliste ? 

« Oui on peut y arriver en donnant plus d’autonomie aux écoles et aux directions, d’une part et en soutenant efficacement les écoles les plus faibles, d’autre part. Si on compare nos résultats à ceux des autres pays européens, nous occupons la 12e place en lecture, la 17e en mathématiques et la 21e en sciences, analyse la députée Caroline Persoons. Même si nous accusons l’équivalent d’une année de retard en science par rapport au top 5 européen, tant en lecture qu’en mathématiques, l’objectif du top 5 dans les 5 ans est un cap réaliste ».

Caroline Persoons rappelle également que c’est dans l’innovation et la connaissance que réside la prospérité d’une économie. « L’étude Mc Kinsey sur l’enseignement a démontré que progresser de 40 points entraine une augmentation de 0,9 % du PIB par habitant. A l’heure où l’Europe est confrontée à une désindustrialisation majeure et subit de plein fouet la crise économique, il importe de miser sur la connaissance : nous devons réaliser que c’est la créativité et un enseignement de qualité qui nous remettront dans une courbe ascendante. »