Communiqué de presse
La modification du décret inscription pour autoriser des partenariats pédagogiques inter-réseaux est, a priori, une démarche intéressante. Mais qui ne répond ni à l’ensemble des critiques, ni aux attentes des familles.
Pour les FDF, il faut réformer davantage ce décret, voire le supprimer, en réorganisant un encadrement des inscriptions totalement transparent et basé sur des critères objectifs et actualisés. « Le but doit être l’accompagnement et l’orientation des élèves. Actuellement, les critères liés aux quartiers d’habitation et à la proximité ne font que reproduire les inégalités sociales. C’est de cette façon qu’on pourra rétablir le juste équilibre entre l’égalité d’accès, la cohérence du projet pédagogique avec le profil de l’élève et la fameuse mixité sociale jamais atteinte jusqu’à présent », déclare la députée Caroline Persoons.
La proposition CDH oublie par ailleurs les 2.200 élèves des écoles francophones de la périphérie. Elles risquent à nouveau d’être pénalisées. « Si les partenariats pédagogiques entre écoles permettent un accès prioritaire dans une école secondaire et que nos écoles primaires de la périphérie en sont exclues, la rentrée 2014 va être catastrophique, particulièrement dans le nord de Bruxelles », analyse Corinne François, Echevine de l’enseignement à Drogenbos et Présidente de la Communauté scolaire des écoles des six communes à facilités.
Pour rappel, les huit écoles primaires francophones des communes à facilités scolarisent des enfants qui poursuivent, à 99 %, leur parcours en secondaire dans les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la plupart du temps en Région bruxelloise. « L’enseignement secondaire en français ne peut malheureusement pas être organisé dans nos communes : nous sommes donc dépendants du bon vouloir de la Fédération Wallonie Bruxelles », précise Corinne François.
Les échevins de l’enseignement souhaitent aborder d’urgence avec la Ministre les questions essentielles relatives à leur statut spécial d’écoles situées en Région Flamande mais qui suivent les programmes de la Communauté française. « Une réforme du décret Inscription, qui ne tient pas compte de notre situation, couplé au manque de places disponibles peut s’avérer désastreux pour les élèves scolarisés dans nos écoles ».
Contact presse :
Caroline Persoons : 0495/187.817
Corinne François : 0473/92.38.84
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