23 août 2012

Décret inscription : trop d’enfants toujours sans écoles à quelques jours de la rentrée scolaire

Ce jeudi, nous avons appris que plus de 300 jeunes ne savaient pas encore dans quelle école secondaire ils allaient entrer d'ici quelques jours. C'est une situation inacceptable.
J'interrogerai la ministre Simonet au Parlement prochainement.
Aujourd'hui, nous avons réagi par le biais d'un communiqué de presse repris ci-après : 

"Le critère de proximité est actuellement un piège 
pour de trop nombreuses familles à Bruxelles et en périphérie

Les FDF dénoncent la situation catastrophique des 307 familles dont les enfants n’ont pas trouvé d’école secondaire moins de deux semaines avant la rentrée scolaire 2012-2013 et, ce, principalement dans la Région bruxelloise. Les FDF regrettent que le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles n’ait pas suffisamment anticipé le boom démographique et la présence de 150.000 francophones dans la périphérie qui, pour suivre l’enseignement secondaire en français, sont obligés de s’inscrire dans une école de la Région bruxelloise.

L’enseignement francophone doit donc absorber un nombre important d’élèves francophones vivant en Flandre, sans pour autant en obtenir le financement légitime. Depuis longtemps, les analystes sont conscients du manque cruel de places valables dans les écoles bruxelloises. Les FDF rappellent que sa revendication d’élargir la Région bruxelloise, partagée à l’époque par tous les partis francophones, visait aussi à tenir compte de la réalité du bassin socio-économique et culturel de Bruxelles, largement supérieur à ses frontières, pour permettre un financement légitime de la Communauté française.

Le financement de l’enseignement de la Communauté française, au départ basé sur le principe de financement par tête “un élève = un élève”, s’est effacé progressivement au détriment d’un financement dit “du juste retour” où les revenus issus de l’IPP sont répartis selon une clé communautaire inique, car basée sur des frontières ne correspondant pas à la réalité socio- économique. Actuellement, la clé de répartition de l’IPP s’établit autour de 34,52 % pour la Communauté française, contre 65,48 % pour la Communauté flamande. L’impôt des francophones de Flandre (l’IPP) bénéficie donc à l’enseignement flamand.

« Alors que l’amélioration de la mixité sociale est un échec, le décret inscription a porté atteinte au libre choix de l’enseignement en créant des problèmes et de l’incertitude dans de nombreuses familles. Il faut créer des critères spécifiques en fonction des zones d’où sont originaires les élèves, insiste la députée Caroline Persoons qui demande que le décret inscription soit profondément amendé pour qu’il puisse être réorganisé par zones et bassins scolaires. Le critère de proximité est actuellement un piège pour de trop nombreuses familles de la Région bruxelloise et de la périphérie ! ». 

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