Le supplément du quotidien Le Soir de ce jeudi 2 juin 2010 révèle que les rhétoriciens et demandeurs d’emploi bruxellois ne pourront désormais plus bénéficier de l’application du plan Marshall pour ce qui concerne les bourses pour stages d’apprentissage des langues.
Désormais, pour bénéficier de l’application du Plan, il faut « être domicilié en Région wallonne francophone, dans les communes de la Communauté germanophone au moins depuis le 1er septembre 2009, et durant toute la durée de l’immersion, ou être diplômé d’un établissement scolaire situé sur le territoire de la Région wallonne francophone ».
Dans une question que je lui posais en janvier 2008, la ministre-présidente de la Communauté française, Marie Arena, expliquait que : « Cette bourse, organisée en collaboration avec la Communauté française, s’inscrit dans le plan stratégique transversal commun à la Communauté française et à la Région wallonne. Depuis 2006, elle permet aux élèves domiciliés sur le territoire de la Communauté française de bénéficier des bourses annuelles d’immersion. Cette mesure étant issue d’un partenariat entre la Région wallonne et la Communauté française et s’adressant à un public scolaire, c’est tout naturellement que le gouvernement wallon a décidé que les bénéficiaires devaient résider sur le territoire de la Communauté française, en ce compris la Région bruxelloise. D’ailleurs, 20 % des 650 élèves actuellement en immersion linguistique sont domiciliés à Bruxelles."
Ce ne sera donc plus le cas.
Alors que les Bruxellois bénéficiaient jusqu’à l’année scolaire dernière d’un même accès au Plan, ils en sont aujourd’hui exclus ; ceci, parce qu’il n’y a pas de base légale, à savoir un accord de coopération sur ce point entre la Région wallonne et la Région bruxelloise.
Demain vendredi 4 juin, j'interrogerai donc le gouvernement bruxellois pour savoir :
Désormais, pour bénéficier de l’application du Plan, il faut « être domicilié en Région wallonne francophone, dans les communes de la Communauté germanophone au moins depuis le 1er septembre 2009, et durant toute la durée de l’immersion, ou être diplômé d’un établissement scolaire situé sur le territoire de la Région wallonne francophone ».
Dans une question que je lui posais en janvier 2008, la ministre-présidente de la Communauté française, Marie Arena, expliquait que : « Cette bourse, organisée en collaboration avec la Communauté française, s’inscrit dans le plan stratégique transversal commun à la Communauté
Ce ne sera donc plus le cas.
Alors que les Bruxellois bénéficiaient jusqu’à l’année scolaire dernière d’un même accès au Plan, ils en sont aujourd’hui exclus ; ceci, parce qu’il n’y a pas de base légale, à savoir un accord de coopération sur ce point entre la Région wallonne et la Région bruxelloise.
Demain vendredi 4 juin, j'interrogerai donc le gouvernement bruxellois pour savoir :
- pour quelles raisons un tel accord de coopération n’existe pas entre la Région wallonne et la Région bruxelloise.
- si le gouvernement bruxellois a décidé de remédier à cette situation pour permettre finalement aux élèves et demandeurs d’emploi bruxellois de bénéficier d’une telle bourse . Dans l’affirmative, de quelle manière ?
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