Politique d'exclusion linguistique à Zaventem : "Une sorte de fascisme non violent"

Hier soir, 26 mai, au conseil communal de Zaventem, l’ensemble des partis flamands a décidé d'appliquer un règlement plus que choquant : des terrains communaux ne pourront être vendus qu’à des candidats connaissant le néerlandais ou s’engageant à l’apprendre. Et un prix moindre est appliqué aux acheteurs flamands...Voilà la langue du sol...
Où sont passés les grands principes européens de libre circulation et libre établissement ? La peur de la francisation et la peur de l'autre (= non flamand) poussent à bafouer des règles démocratiques essentielles telles que l'interdiction de discrimination sur base de la langue.

Personnellement, j'en ai ras-le-bol !

Je félicite les conseillers communaux FDF (liste UF) qui ont voté contre ce règlement. Ils subissent des pressions, sont menacés mais leur combat est juste.

Il y a quelques jours le New York Times décrivait la Flandre et ses obsessions linguistiques : "That combination of national pride, rightist politics, language purity and racially tinged opposition to immigration is a classic formula these days in modern Europe, what critics call a kind of nonviolent fascism". C'est hélàs plus qu'exact...